En novembre 2024, MIRA organise de nombreux événements à Strasbourg à partir de ses collections.

Avec l’invention du format 9,5 mm de Pathé en 1923, filmer devient possible pour les amateurs. Au fil du temps et au gré de l’apparition de formats plus accessibles, la pratique se démocratise. En Alsace et ailleurs, les filmeurs documentent leur quotidien, construisant une mémoire collective à partir de témoignages uniques qui racontent la société et l’histoire du XXe siècle. Évacuation, affiches de propagande, défilés à la gloire du parti nazi, départ des incorporés de force vers le front... autant de scènes de la vie quotidienne qu’ont filmé, avec témérité, quelques cinéastes amateurs entre 1940 et 1944. Lorsqu’après quatre ans d’Annexion arrive la Libération, dès la fin de l’année 1944, les caméras sortent des foyers. En tant que Cinémathèque, MIRA a collecté une partie de ces films qui attestent de l’effervescence manifeste des habitants de Colmar, Marlenheim ou Strasbourg au passage des libérateurs. Ces mêmes cinéastes, actifs pendant l’Annexion, reprennent leurs appareils pour consigner un des dénouements les plus marquants de leur temps : La Libération.

En novembre 2024, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de l’Alsace, MIRA s’engage dans un projet de valorisation de grande ampleur, par l’image, pour revenir sur la période historique d’un point de vue sensible et incarné. En effet, la Cinémathèque a constitué au fil du temps un remarquable corpus de films inédits, d’une durée d’environ trois heures, tournés par les Alsaciens sur le territoire pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une programmation conçue par l’équipe de MIRA, et plus particulièrement Marion Brun, responsable des collections, Thomas Bernolin, assistant de documentation et de programmation, Odile Gozillon-Fronsacq, historienne du cinéma et co-fondatrice et Laura Cassarino, directrice.

1. Un cycle de projections commentées 

Mercredi 20 novembre 2024 à 19h30
Auditorium du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
1 Place Hans-Jean-Arp à Strasbourg 
Entrée libre dans la limite des places disponibles

L'Alsace, une histoire à part (1940-1944)
Un montage de 45 minutes réalisé par Louise Faury à partir des collections de MIRA

Disputée par les nationalismes allemand et français entre le XIXe siècle et le XXe siècle, l’Alsace possède une histoire bien singulière, en particulier pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour Hitler, les Alsaciens sont des Allemands. Ils doivent rejoindre le IIIe Reich : l’Alsace est annexée, contrairement au reste de la France. Il s’ensuit une lourde période de nazification de l’espace public où les rues des communes alsaciennes sont rebaptisées d’après le nom des dirigeants nazis. Dans cet élan propagandiste où les affiches antisémites envahissent les bâtiments et les consciences, l’administration nazie organise de grandes manifestations (Kreistags, défilés des troupes et des Jeunesses hitlériennes) à la gloire du pouvoir en place. Si certains films des collections de MIRA traduisent en images ces épisodes, d’autres montrent quant à eux des vies de famille d’apparence paisible malgré les batailles. Détentrice de très rares images sur l’Occupation nazie de l’Alsace entre 1940 et 1944, MIRA propose d’interroger le regard émergeant de ces films : qui sont ces citoyens dotés d’une caméra en temps de guerre ? Que filment-ils et à quelle fin ?

En présence de 
Odile Gozillon-Fronsacq, historienne du cinéma et co-fondatrice de MIRA
Jean-Laurent Vonau, historien du droit et auteur de L'Alsace annexée : 1940-1945


Défilé du Kreistag de Mulhouse en 1941, Léonard Hueber, fonds Société d’Histoire et de Généalogie de Richwiller © MIRA

Jeudi 21 novembre 2024 à 19h
Auditorium de la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg
6 Place de la République à Strasbourg
Entrée libre - Réservation obligatoire à www.bnu.fr/fr/billetterie

La Libération de l'Alsace (1944-1945)
Un montage réalisé de 45 minutes réalisé par Joël Gangloff à partir des collections de MIRA

À la fin des combats entre les Alliés et l’armée allemande, les Alsaciens célèbrent officiellement la Libération en acclamant les soldats français lors de nombreux cortèges militaires dans les villes et communes redevenues françaises. L’heure est à la joie collective : les habitant·es de Colmar, Marlenheim ou encore Strasbourg ovationnent les libérateurs de l’Alsace, le général Leclerc et le chef d’état-major Jean de Lattre de Tassigny, déboulonnent les signes ostentatoires de l’Occupation nazie et accueillent avec un immense enthousiasme le retour de la paix. Les pertes humaines, les innombrables victimes et déportés de la Seconde Guerre mondiale, laisseront cependant une importante béance dans les récits et les archives de notre histoire collective. À partir des films amateurs issus de ses collections et en présence de spécialistes de la période, MIRA invite à revivre en images la fin d’une époque qui a laissé une marque indélébile dans l’esprit de chaque famille alsacienne.

En présence de
Georges Bischoff, historien de l'Alsace
Jean Bourcart, lieutenant-colonel au Commissariat des Armées
Ilse Hilbold, coordinatrice scientifique du Mur des Noms (Mémorial Alsace-Moselle)
Pierre Vonau, professeur agrégé et historien de l'Alsace contemporaine


20e anniversaire de la Libération de Strasbourg, 22 novembre 1964, Rodolphe Bruckmann, fonds Bruckmann © MIRA

Vendredi 22 novembre 2024 à 19h30
Cinéma Le Cosmos 
3 Rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Souviens-toi
Avant-programme - 20 minutes
Un court-métrage de Léo Lefrançois, auteure-réalisatrice, lauréate de l’appel à projets Nouveaux regards #2 proposé par MIRA à partir de ses collections

Souvenirs communs, événements fortuits, aventures ou cauchemars, comment se vit le quotidien en temps de guerre, lorsqu’on est un enfant, et que l’on croit encore que la petite souris remplace notre dent sous l’oreiller par un sou ?

Le règlement de la guerre et de la paix
Un montage de 60 minutes réalisé par Sophie Desgeorge à partir des collections de MIRA

Les collections de MIRA permettent de dessiner le paysage politique de l’après-guerre, entre deuil et nécessité de rendre justice. À la Libération, et malgré l’allégresse générale, les douleurs et les rancœurs accumulées au cours des quatre années d’Occupation s’expriment parfois publiquement. Les collaborateurs, ou présumés tels, sont recherchés. MIRA dispose notamment d’images inédites sur le procès du Gauleiter Robert Wagner, responsable administratif de l’Alsace et du Bade, qui se tient devant le tribunal militaire de Strasbourg au printemps 1946 et où il sera condamné à mort. En parallèle, les Alsaciens doivent reconstruire le territoire à la suite de la destruction des villes par les combats. Après les cortèges funèbres en l’honneur des victimes de la guerre, les projets de commémoration à plus vaste échelle visent enfin à nourrir une culture de la mémoire qui reste à ce jour fondamentale.

En présence de 
Christian Bonah, historien des sciences
Frédérique Neau-Dufour, docteure en histoire, spécialiste de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale

La projection sera suivie par un verre de l'amitié au Bardu (Cosmos) !

Le procès du Gauleiter Wagner, 3 mai 1946 à Strasbourg, Aimé Nobert, fonds Steinmetz © MIRA

2. Des conférences

Mercredi 20 novembre 2024 de 10h à 12h
Auditorium du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
1 Place Hans-Jean-Arp à Strasbourg
Entrée libre dans la limite des places disponibles

La production d'images à la Libération
Un montage de 45 minutes réalisé par Joël Gangloff à partir des collections de MIRA et de l'INA Grand Est

Pendant l’Annexion, les Alsaciens étaient sous la dépendance de l’administration nazie. Par ignorance des lois appliquées, appréhension des conséquences et pénurie matérielle, une grande partie des cinéastes amateurs pratiquaient discrètement leur activité filmique. Dès la Libération, le film ressurgit massivement et devient dès lors un témoin du retour à la paix. Mais si les commémorations et les manifestations publiques de l’après-guerre ont été largement documentées par les archives officielles puis les films amateurs à une échelle plus locale, les récits de certains épisodes ont été parfois minorés voire invisibilisés. En confrontant deux régimes d’images différents, à savoir les images amateurs de MIRA et les archives des Actualités Françaises conservées par l’INA, la conférence questionne la revenance de certaines images et donne l’opportunité de réfléchir aux conditions à partir desquelles se construit la mémoire.

En présence de 
Marion Brun, responsable des collections de MIRA
Mélina Napoli, directrice de l'INA Grand Est
Baptiste Picard, archiviste à la Mairie de Créteil et auteur d'un mémoire sur le film amateur en Alsace annexée
Monique Seemann, journaliste et réalisatrice de documentaires sur l'Alsace

Strasbourg sous l’Occupation, 1941 environ, Georges Lortz, fonds Lortz © MIRA

Jeudi 21 novembre 2024 de 10h à 12h
Auditorium du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
1 Place Hans-Jean-Arp à Strasbourg
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Andrée Salomon et le sauvetage des enfants juifs

Figure notoire de la Résistance juive en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Salomon était responsable de l’action sociale de l’Oeuvre de Secours aux Enfants (OSE). Dès 1938, elle a dirigé une colonie de vacances à Bourbach-le-Haut pour recueillir des centaines de jeunes juifs. Quand la guerre éclate, Andrée Salomon supervise l’évacuation des enfants juifs des camps d’internement de la zone Sud. Elle abrite alors ces derniers dans les maisons de l’OSE puis les cache pour les sauver de la déportation. MIRA propose de revenir sur l’histoire de cette résistante exceptionnelle.

En présence de
Katy Hazan, historienne et directrice du service Archives et Histoire de l’Oeuvre de secours aux Enfants (OSE)

3. Une exposition 

Filmer l’Annexion et la Libération. Les Alsacien.ne.s, témoins de la grande Histoire
Du jeudi 07 au jeudi 28 novembre 2024
À la Trézorerie, 35 rue du Fossé des Treize à Strasbourg

MIRA et la Trézorerie vous proposent de revivre en images l’histoire particulière de l’Alsace pendant la Seconde Guerre mondiale. Annexée de fait par Adolf Hitler le 18 octobre 1940, l’Alsace est dès lors rattachée au Gau de Bade en Allemagne. Dans son projet de nazification de la région alsacienne, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) cible directement la culture et le patrimoine en produisant notamment des films historiques, de divertissement ou éducatifs (Kulturfilm), objets de propagande destinés à nourrir de forts sentiments patriotiques. Si, pour les Français, le matériel filmique devient une denrée rare durant l’Annexion, quelques cinéastes amateurs parviennent toutefois à filmer leur quotidien. MIRA dessine ici un parcours d’exposition tout public et accessible qui interroge le statut de l’image en temps de guerre. À partir de films inédits, de photographies, d’objets et d’affiches de propagande, l’exposition tente de traduire les environnements visuels, sonores et sensibles dans lesquels ont baigné les Alsacien·nes pendant ces quatre années de domination nazie, pour en capter l’air du temps. Les films de Léonard Hueber, boulanger à Richwiller pendant la guerre, racontent une histoire personnelle tout en ayant une portée bien plus universelle. Le cinéaste nous lègue des extraits saisissants de la vie commune sous l’Annexion jusqu’à la Libération tant attendue de l’Alsace. 

Vernissage le jeudi 07 novembre à 18h30 sur inscription

Sur rendez-vous ou invitation privée du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h
Entrée libre Samedi et dimanche de 14h à 18h

Possibilité de réserver des visites guidées pour les scolaires en matinée à l’adresse contact@miralsace.eu

Promenade en forêt, Alsace, années 1950 environ, Léonard Hueber, fonds Société d’Histoire et de Généalogie de Richwiller © MIRA

4. Un atelier pédagogique 

Caméra au poing : filmer en amateur en temps de paix et de guerre

Catastrophes est un film amateur tourné par un Strasbourgeois entre 1940 et 1946. Sur la même bobine 8 mm, on trouve des séquences familiales, puis tout à coup un reportage sur Strasbourg sous le joug nazi. Ce document historique rare est également un document pédagogique précieux, permettant d’illustrer la période de l’Annexion, mais aussi de rendre les spectateurs sensibles à la méthode historique. Il est en effet nécessaire d’étudier soigneusement son contenu, et parallèlement de contextualiser les images par une enquête historique sérieuse. À partir de ce film amateur, Odile Gozillon-Fronsacq, historienne du cinéma et Joël Gangloff, monteur, ont réalisé un support pédagogique audiovisuel inédit (15 minutes).

MIRA propose un atelier à destination du jeune public, en temps scolaire ou extra-scolaire, à partir de cette création. Lors de cet atelier, les élèves explorent l’histoire particulière de l’Alsace pendant la Seconde Guerre mondiale à travers le regard d’un Alsacien parmi les autres, le filmeur Georges Lortz. Ces images inédites sont une porte d’entrée privilégiée pour aborder l’Histoire régionale et appréhender l’importance du patrimoine audiovisuel amateur. Cet atelier sensibilise les élèves à son histoire, ses techniques et ses richesses. Une rencontre mêlant manipulation de pellicules, projections et échanges.

Intervention pédagogique menée par Marion Brun, responsable des collections de MIRA
Durée : 1h30
Public : À partir de la 6ème jusqu’au BTS
Ce support pédagogique a été réalisé grâce au soutien de la Région Grand Est.

Libération, 1944-1945, Pierre Piganiol, fonds Piganiol © MIRA

4. Avec nos partenaires

20E ÉDITION DU FESTIVAL AUGENBLICK

Dimanche 17 novembre 2024
Au Cinéma Star St Exupéry 18 rue du 22 novembre à Strasbourg
En présence du réalisateur

Leni Riefenstahl, la lumière et les ombres
Un film de Andres Veiel - 115 minutes

En commençant par évoquer les débuts de Leni Riefenstahl en tant qu’actrice incontournable dans les années 1930, le film décrit comment ses premières rencontres avec Hitler et Goebbels l’ont propulsée au rang de cinéaste de première importance pour le Reich. Son film de propagande sur le rassemblement du parti nazi à Nuremberg en 1934, Le triomphe de la volonté et celui sur les Jeux olympiques d’été de 1936 à Berlin, Olympia, sont des œuvres connues dans le monde entier. Ils sont issus de sa collaboration étroite avec les dirigeants du parti. Des films privés inédits, des photos et des enregistrements audios personnels, combinés aux archives des apparitions télévisées de Riefenstahl durant les années 1960 jusqu’à sa mort en 2003, montrent une artiste qui s’est très souvent efforcée de dissocier l’esthétique marquante qu’elle a façonnée, de l’idéologie nazie. Andres Veiel traque et collectionne les mensonges, les incantations et les calomnies de la réalisatrice, élevant son film au rang d’enquête universelle et intemporelle sur l’auto-représentation et la perception externe dans les médias.

Précédé de
Les Jeux olympiques de Berlin en 1936 
Avant-programme – 2 minutes 40
Un montage réalisé par Sophie Desgeorge à partir des collections de MIRA

Du 1er au 16 août 1936 se déroulent les Jeux olympiques de Berlin. Retransmis pour la première fois à la télévision, ils ont durablement marqué l’histoire de la compétition sportive par leur modernité. En tant que témoin, Robert Charles Weiss, cinéaste amateur alsacien à l’abondante production, nous lègue de rares images attestant déjà de la démesure de la propagande nazie.

Pour aller plus loin : « Les Jeux olympiques de Berlin en 1936 ou le sport comme outil d’une propagande maîtrisée » un article de Marion Brun 

CONFÉRENCE : 80 ANS APRÈS. LA LIBÉRATION DE STRASBOURG, DE L’ALSACE ET DE L’EUROPE : UNE HISTOIRE ET UNE MÉMOIRE VIVANTES ?

Mercredi 04 décembre 2024
Au Lieu d’Europe
8 Rue Boecklin à Strasbourg
Entrée libre

À l’occasion du « 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire » et dans le contexte d’un retour de la guerre en Europe avec l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine déclenchée le 24 février 2022, la Ville de Strasbourg, en partenariat avec l’Observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe (Conseil de l’Europe) et l’association MIRA, organise une conférence publique.

Quel sens donner aux commémorations qui sont organisées ? Quelles mémoires portons-nous des évènements qui ont constitué ce moment fondateur d’un nouvel ordre politique, tant à l’échelle nationale qu’européenne et internationale, et ce alors que l’ère des témoins s’efface pour laisser place à l’histoire ? Y a-t-il un récit partagé de l’après-guerre en Europe, un continent coupé en deux pendant la guerre froide ? Dans quelle mesure Strasbourg et l’Alsace, qui ont été profondément meurtries et marquées par cette période et qui sont devenues la terre d’élection des institutions qui ont façonné l’Europe de la paix retrouvée, peuvent-elles être encore un symbole pour les Européens ?

Libération de Colmar, 1945, Albert-José Axelrad, fonds Axelrad © MIRA

5. Des ressources en ligne 

Afin d’encourager une libre consultation des collections de MIRA par le plus grand nombre mais également d’autres ressources non-films (photographies, textes, etc) portant sur la période, l'équipe de MIRA et ses partenaires a travaillé à la conception de plusieurs parcours thématiques en ligne :
- Le procès du Gauleiter Wagner par Alexandre Sumpf, historien et maitre de conférence à l'Université de Strasbourg
- L'Alsace nazie dans les collections de MIRA par Odile Gozillon-Fronsacq, historienne du cinéma et co-fondatrice de MIRA
- André Muller, incorporé de force dans la Wehrmacht par Marion Brun, responsable des collections
et des portraits de cinéastes qui ont filmé pendant la période pour expliciter leur point de vue et le cadre de production de leurs images.
Plus de ressources à venir. 

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Pour la mise en oeuvre de cette programmation, MIRA s’est entouré d’un comité scientifique :

Georges Bischoff, professeur émérite de l’Université de Strasbourg, 
Odile Gozillon-Fronsacq, historienne du cinéma et co-fondatrice de MIRA, 
Frédérique Neau-Dufour, docteure en histoire, spécialiste de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale,
Marie Pottecher, directrice du Musée Alsacien à Strasbourg, 
Monique Seemann, journaliste et réalisatrice de nombreux films sur l’histoire de l’Alsace,
Pierre Vonau, professeur agrégé et historien de l’Alsace contemporaine.

Nous tenons à remercier tous nos partenaires, l’ONaCVG, l’INA Grand Est, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, le Festival Augenblick, la Trezorerie, les Archives d’Alsace, la Société d’Histoire et de Généalogie de Richwiller, les équipes du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, la Ville de Strasbourg et Madame La Préfète de la Région Grand Est ainsi que tous les intervenant.e.s et les déposant.e.s qui font confiance à MIRA pour la sauvegarde et la valorisation de leurs films.

L'ensemble de ce projet a obtenu le Label Mission Libération de l'État.