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xxx FILMS | xxx COLLECTIONS

MiraMIRAMémoire des Images Réanimées d'AlsaceCinémathèque régionale numérique

Créations
      • Calendrier de l'Avent 2024 (01-12 décembre)

      • Calendrier de l'Avent 2024 (01-12 décembre)
        • Charles Bueb, fonds Bueb © MIRA
      • Recueil de souvenirs, récits intimes, fragments de vie, ce calendrier de l’Avent s’attache, chaque jour, à donner voix aux archives grâce à la mémoire et la parole de celles et ceux qui en sont les plus proches. 

        L'ensemble des montages a été réalisé par Julie Hafner

        01.12

         

        « 1959, pour nous tous, l’année des six ans,
        celle de notre tout premier jour de classe.
        Un univers nouveau, inquiétant nous attend,
        personne ne se connaît, ça nous dépasse !
        Les rangs se forment, nous sommes les plus petits,
        dans une salle de classe nous sommes conduits.
        On fait, en silence, connaissance du voisin.
        La maîtresse parle, nous ne comprenons rien !
        Nous sommes, bien sûr, de petits alsaciens,
        confrontés à une langue étrangère,
        le français, notre langue épistolaire !
        Enfin, le deviendra après bien des efforts,
        qui se révélera dans la vie un trésor.

        La maîtresse, jeune, jolie, sympathique,
        adoucit ces premiers jours dramatiques.
        Onze heures, toute appréhension dissipée,
        rentrons chez nous, à treize heures sommes prêts,
        pour reprendre, style, éponge et ardoise,
        et gribouiller nos premiers mots et réponses.

        Mademoiselle Schweighardt, merci du fond du coeur,
        vous nous avez appris à lire, écrire, compter,
        exigeante, souriante, toujours à l’heure,
        Papa, Maman, René, Jacqueline, Miro,
        en lecture pour nous furent nos vrais héros.

        Par ces mots, je veux simplement vous remercier. »

        ***

        Un texte de Pierre Blaes, fils du cinéaste Henri Blaes
        Henri Blaes acquiert une caméra à la fin des années 1950. La rentrée de son fils est un de ses premiers films
        Une collection de 13 films tournés par Henri Blaes et Pierre Blaes

        02.12

        « Caroline 8 ans et Sylvie 7 ans retrouvent, comme tous les jours après l’école, leur copain Picot - hôte du jardin -  qui a droit à son morceau de côtelette d’agneau avant ou après les facéties traditionnelles auxquelles il se prêtait volontiers.
         C’était au printemps 1980 :  le lancement du "Minitel" - ancêtre d’internet- avait lieu cette année-là . . .
        Les générations futures seront élevées aux biberons des "octets et autres bits"et n’auront pas connu ces plaisirs simples de l’enfance à la campagne et tout ce que la nature peut leur apporter.

        Noël 1980 :  en Alsace c’est la fête familiale par excellence : grands-parents, enfants et petits-enfants se retrouvent à cette occasion.
         Avec l’incomparable odeur du sapin et des vraies bougies en cire d’abeilles, la crèche rustique et le tintinnabulement des clochettes des anges du petit carrousel 
        tournant à la chaleur des bougies, surprises et découvertes des cadeaux . . . 

        Le jeu du coiffeur avec pâte à modeler et la trousse de maquillage occupent la soirée et font le bonheur de Sylvie et Caroline.
        La future comédienne qui sommeille chez cette dernière s’y révèle déjà par ses attitudes et ses mimiques.

        Souvenirs . . . »

        ***

        Un texte de Gérard Guth, cinéaste
        Gérard Guth filme au format 8mm et 16mm son village de Nordheim et ses voyages à l’étranger
        Une collection de 26 films disponible sur notre catalogue en ligne 

        03.12


        « Dans "Petite fille en vadrouille", on y suit les aventures de ma mère, alors enfant, dans le village de Zillisheim. Chaque séquence offre un regard tendre et poétique : les joies simples d’une balançoire, l’effervescence d’une kilbe, la découverte émerveillée des animaux d’un zoo, et enfin les scènes rurales des moissons, empreintes d’authenticité. Muet mais vibrant d’émotions, ce court métrage capture l’innocence de l’enfance, les liens familiaux, et une époque révolue où la vie se tissait au rythme des saisons. En le regardant, on ressent une douce nostalgie et une profonde gratitude pour cet héritage visuel.

        Que de souvenirs !... »

        ***

        Un texte de Yann Harreus, petit-fils d’Alex Schwobthaler, cinéaste
        Mémoire de la vie familiale du Sundgau dans les années 1940, la collection Schwobthaler, tournée au format 9,5mm, est disponible sur notre catalogue en ligne
        Un portrait de cinéaste lui est consacré

        04.12


        « On peut voir mon père, Jean Lortz, jouant au hockey sur patins à roulettes dans les rues Oberlin et avenue des Vosges, peu après leur retour en Alsace en 1940. 
        Sa mère, Marcelle Lortz, apparaît également à vélo dans la rue Oberlin. L’immeuble familial, situé au 1 rue Oberlin, avait été réquisitionné par les nazis, qui y avaient installé des drapeaux à tous les étages, symboles de leur occupation.
        Mon père pratiquait également le canoë sur l’Ill, les embarcations étant entreposées rue Charles Grad et mises à l’eau à la base nautique près du pont vert. Ce ponton, témoin de cette époque, existe d’ailleurs encore aujourd’hui. »

        ***

        Un texte d’Alain Lortz, petit-fils de Georges Lortz, cinéaste
        Les films de Georges Lortz couvrent la période de l’entre-deux-guerres et de la guerre. On lui doit des images exceptionnelles de l’Annexion et de la Libération de Strasbourg 
        Une collection disponible sur notre catalogue en ligne

        05.12


        « Mr Hueber Léonard, boulanger de métier tenait sa boutique avec son épouse. Il était autodidacte et très bricoleur.
        Après ses matinées au fournil, il s'évadait dans la forêt du Nonnenbruch de Richwiller/Pfastatt/Lutterbach, à quelques centaines de mètres de sa boulangerie. C'était son havre de paix où il se ressourçait d'énergies positives. 
        Il emmenait très souvent son fils adoptif Henri et ses copains de jeux afin qu'ils découvrent cette nature tout en leurs expliquant et montrant les animaux et plantes de la forêt. Lors de ces balades, Leonard en profitait également pour prospecter les parcelles afin d'acquérir du bois auprès du garde forestier pour son fournil, cela toujours avec la joyeuse clique de copains de son fils Henri; allant jusqu'à leurs faire couper des bûches de 1 mètre , le tout sous forme de jeux éducatifs suivie d'un bon goûter. »

        ***

        Un texte de Jean-Marc Munch, vice-président de la Société d’Histoire et de Généalogie de Richwiller, dépositaire des films de Léonard Hueber
        Grand amateur de photographie et de cinéma, Léonard Hueber colorisait manuellement ses tirages et a tourné une dizaine de films en 9,5 mm puis en 16 mm
        Sa collection personnelle a été majoritairement perdue dans les années 2010 ; sept de ses bobines ont pu être sauvées grâce la Société d’Histoire et de Généalogie de Richwiller
        Une collection disponible sur notre catalogue en ligne

        06.12


        « Juillet 1961, nous sommes au sud du bassin d’Arcachon et la famille Schwebel profite de cette belle journée pour aller en expédition à travers les dunes afin d’accéder à la plage du Petit Nice. Chacun.e porte une partie du matériel indispensable (bouées, canne à pêche, canoë gonflable, pagaie, etc…). La plage apparaît ! Immense et vide ! Hourrah, elle est à nous seuls, vite à l’eau !! C’est l'aînée (la grande sœur) qui emmène les deux petits derniers de la famille, et il n’y a pas que le papa (Paul Schwebel) qui filme, la maman aussi (Lory) puisqu’on voit le papa aller à l’eau avec sa canne à pêche. »

        ***

        Un texte de Marc Schwebel, fils de Paul Schwebel, cinéaste 
        Réfractaire à son enrôlement de force dans la Wehrmacht, Paul Schwebel devient directeur d’entreprise après la guerre et réserviste dans l’armée de l’air. Il est élu maire de Schiltigheim en 1971 porté par ses convictions écologistes. Il filme majoritairement des prises de vues familiales et de loisirs
        Une collection disponible sur notre catalogue en ligne

        07.12


        « Images de bonheur, images de haute montagne, pérennisées grâce au film même si les glaces ont maintenant disparu ; images de joie autour d'une piscine en montagne, de travaux des champs, cueillette de framboises, et de promenades en moyenne montagne. Le film a permis de conserver intacts ces moments, et les jeunes, frères et sœurs, cousins et cousines, devenus grands et parents à leur tour, retrouveront grâce à ce beau support les moments qui leur ont permis, plus de trente ans après, d'être toujours unis et soudés. Merci à MIRA d'assurer la pérennité de ces images. »

        ***

        Un texte de Raymond Piganiol, fils de Pierre Piganiol, cinéaste
        Diplômé de l'École normale supérieure de sciences et agrégé de chimie, Pierre Piganiol est à l'origine du CNES, Centre national d'études spatiales. Il était aussi un alpiniste passionné et a filmé ses ascensions

        08.12


        « Notre père, Ralph Laclôtre, né comme le cinéma en 1895, était un passionné de montagne et de cinéma. Toute sa vie professionnelle se déroula chez Pathé où il fut représentant du Pathé-Baby dès son origine, puis de la caméra 9,5 qui permit à une grande quantité d'amateurs de fixer des images nous offrant la découverte du passé, de leur présent - ici une autre manière de faire du ski sans remontées mécaniques, quand la beauté des grands espaces vierges se méritait en montant à peau de phoque avec sacs à dos parfois lourdement chargés et skis de plus de deux mètres !
        Nous nous souvenons de soirées "cinéma" où il nous passait aussi bien des films de notre petite enfance qui nous amusaient que des films de ses raids en montagne qui nous faisaient rêver.
        Devenues adultes nous avons apprécié ces films pour le témoignage d'un art de vivre révolu, mais aussi pour la présence de personnalités de l'époque comme Roger Frison Roche et dans ce film Henri Oreiller, premier champion olympique français de ski. »

        ***

        Un texte de Myrtil Laclôtre-Regnaut et Leïla Laclôtre, filles de Ralph Laclôtre, cinéaste
        Cinéaste amateur et professionnel du monde du cinéma, Ralph Laclôtre travaille chez Pathé comme représentant du format 9,5 mm. Passionné  de sport, il filme de nombreux matchs de tennis, ses excursions en ski ou ses ascensions dans les Alpes.
        Une partie de sa collection est disponible sur notre catalogue en ligne
        Un portrait de cinéaste lui est consacré

        09.12

        « Les goélettes de l’École Navale

        Mon frère, Michel Gnos a fait partie de la promotion 1958-1960 pour devenir officier de la Marine Nationale. Tombé dans la passion de la photographie et du cinéma depuis sa jeunesse, à l’image de notre père qui faisait du cinéma amateur dès...1939, les caméras 8mm, Super8, puis numériques ont été de tous ces voyages autour du monde. Il a filmé cette séance de navigation à voile à la fin de ces études, vers 1960. Pour l’anecdote, dans cette promotion, mon frère avait pour compagnon d’armes un certain... Éric Tabarly, le célèbre navigateur !
        Ces deux goélettes, la Belle Poule et l’Étoile, ont été construites en 1932 par le Chantier Naval de Normandie pour l’École Navale à Brest. Elles sont toutes deux identiques et du type des goélettes Paimpolaises qui faisaient des voyages entre Terre-Neuve et la côte Nord de la France au 19ème siècle. Ces goélettes sont utilisées pour l'entraînement des « Bordaches » (nom des élèves de l’École navale) à la navigation à la voile. » 

        ***

        Un texte de Pierre-Louis Gnos, frère de Michel Gnos, cinéaste
        Michel Gnos est né à Erstein en 1936. Il sort de l'école navale en 1962 et commence à filmer en parallèle jusqu'au début des années 1980.
        Il filme notamment lors de ses campagnes d'officier de marine à travers le monde
        Une collection disponible sur notre catalogue en ligne

        10.12

        « Expédition en pays Dogon

        Après 300 kms de routes et pistes vers le nord-ouest de Ouagadougou en compagnie d’un ami coopérant allemand auprès du camp militaire de Haute-Volta, et après avoir passé Yako et Ouahigouya, nous quittons la piste pour traverser une zone désertique, à l’approche directe des falaises de Bandiagara. Campement pour la nuit, dans cette zone désertique, sur le lit de camp et sac de couchage.
        À l’approche d’un village Dogon au pied de la falaise, surprise : nous nous retrouvons face au devin du village et à la table du chacal. C’est un instrument de divination où le devin trace un grand rectangle divisé en plusieurs cases, lance une poignée de cacahuètes puis revient le lendemain matin pour interpréter les traces laissées par le chacal (ou le renard) et prédire ainsi l’avenir, tout en initiant les plus jeunes. Images mémorables…!  »

        ***

        Un texte de Bernard Fuchs, cinéaste
        Bernard Fuchs a commencé à filmer à 14 ans avec une caméra offerte pour sa communion.
        Représentant d'une filiale en Afrique de l’Ouest, il réalise une dizaine de films 16 mm au cours de ses voyages au Burkina Faso, au Niger, au Bénin et au Togo  où il s'attache à filmer les habitants, les savoir-faire artisanaux, les cultures locales et les paysages.
        Une partie de sa collection est disponible sur notre catalogue en ligne

        11.12

        « Hommage aux verriers

        Ils étaient des gens simples, des invisibles comme on les désigne dans le vocabulaire d’aujourd’hui, des gens sans histoires autres que les histoires de familles ordinaires. Et pourtant, ils étaient des artistes. Ils n’avaient, pour la plupart, d’autre formation que le certificat d’études, au mieux. Ils étaient devenus verriers, à une époque où dans notre village de montagne, au sortir de l’école primaire, par une tradition ancestrale, les uns devenaient verriers et les autres bûcherons, en succédant souvent au père.

        Ils étaient verriers, maîtres-verriers pour les plus expérimentés. Ils n’avaient pas appris leur métier dans les livres ou sur les bancs d’une école spécialisée. Ils avaient appris, sur le tas, dans la fournaise de la halle, à maîtriser le ballet des boules de verre incandescentes, avec une adresse infinie car les brûlures étaient, on se l’imagine, particulièrement cruelles. Ils avaient appris, sous la direction des anciens, car les secrets se transmettaient ainsi, à faire surgir de la pâte informe et éblouissante suspendue au bout de leurs longues cannes, une multitude de créations magnifiques.

        Et vous, les acheteurs pointilleux, imaginez-vous la longue chaîne d’habileté, de précision, de patience, de fatigue aussi, qui, des préparateurs des fours, ruisselant de sueur, aux robustes souffleurs en maillot de corps ou torse nu, puis aux mains délicates des femmes tailleuses ou décoratrices, a produit l’œuvre d’art que vous manipulez avec désinvolture ? »

        ***

        Un texte de Jean-Jacques Schott, fils d’Albert Schott, cinéaste
        Albert Schott était instituteur et directeur d’école à Walscheid. Sa passion pour l’histoire locale et les traditions régionales l’amène à réaliser de nombreux documentaires ambitieux à la recherche des activités artisanales perdues. Il a sillonné pour cela l’Alsace et la Lorraine avec sa caméra Super 8mm afin de faire revivre les métiers d’antan dont les savoir-faire n’étaient détenus plus que par une poignée d’anciens. 
        Une collection disponible sur notre catalogue en ligne
        Un portrait de cinéaste lui est consacré

        12.12


        « Soeur Ancilla que l’on voit apparaître dans cette séquence était une amie de mes parents dans les années 70. Elle avait pris la direction de la crèche Stenger- Bachmann, à cette époque. Ma maman était très proche d’elle. Elles partaient souvent en vacances ensemble, randonner, méditer, se retirer du monde...

        Ma maman filmait ces moments d’amitié, elle tenait la caméra. Mon papa gardait son appareil photo en bandoulière, ma maman se promenait avec son étui dans lequel était glissé la caméra. A réception des films développés, mes parents passaient des heures sur une visionneuse pour faire du montage, coupaient la pellicule, utilisaient des petits scotchs pour raccorder les séquences... en passant de petites bobines de 2/3 minutes à des bobines de15/20 minutes.

        La caméra Super 8 était un bon prétexte pour mémoriser ces instants et les projeter sur un écran fixé sur un trépied dans le salon. Les amis se réjouissaient à la vue des images, quand bien même les projections étaient muettes. Ma maman commentait, debout, à côté du projecteur, qui faisait un tactac bruyant tout du long de la projection. Chacun apportait son commentaire, ça faisait la bande-son du film...

        Ma maman, du fond de sa maison de retraite, n’est plus en capacité aujourd’hui de commenter tout ce passé. Son excellente mémoire s’est envolée, les anecdotes et les souvenirs aussi. Il reste ces images, son écriture sur l’emballage jaune des films Kodak Super8... et beaucoup de regrets de ne pas avoir su capter avantage de ce trésor. »

        ***

        Un texte de Christophe Fleurov, fils de Marie-Thérèse Fleurov, cinéaste
        Marie-Thérèse Fleurov a filmé et conservé les bobines qu’elle montait avec son mari Serge Fleurov. Ils étaient tout deux très impliqués dans la culture strasbourgeoise. 
        Une collection disponible sur notre catalogue en ligne

         

        Voir le calendrier de 13 à 25

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