L’été en montagne : randonnées dans les glaciers et spectacle de danse traditionnelle
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Ce très beau film de la fin des années 1940 se déroule dans les Hautes Alpes, au cœur des glaciers, où le couple Piganiol et leurs amis s’adonnent à l’une de leurs activités favorites : l’alpinisme. On découvre ici des paysages aujourd’hui transformés, les glaciers ayant grandement réduit avec le réchauffement climatique ces dernières décennies. On retrouve notamment Roger Buvat, ami biologiste de Pierre Piganiol, le duo ayant fait construire les chalets aux Prés (voir notamment le film L’Alpe retrouvée : au cœur du massif des Écrins). Celui-ci allie l’utile à l’agréable et profite de cette excursion en montagne pour attraper quelques spécimens de papillons. Le film se termine par un spectacle de danse traditionnelle de la région et plus particulièrement de Briançon, la danse d’épées, le Bacchu-Ber, fort bien filmée.
- Réalisateur.ice.sPierre PIGANIOL
- Année(s)1947 précisément
- Durée00:12:58
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 9,5 mm
- SonMuet
- CollectionRaymond PIGANIOL
- Numéro(s) de support(s)0116FN0018
Une main tourne une page, deux cartons surexposés de films précédents. Carton : « Les films – P – M – présentent ». Carton : « Neiges et nuages ». Les montagnes dont les sommets sont coiffés par d’épais nuages. Vue sur la vallée, les alpages, les sommets et les nuages. Les sommets [surexposé]. Les nuages au loin, au premier-plan un bosquet d’arbres. Les nuages dissimulent le sommet de la montagne.
Carton sur de la mousse : « Vers les Bans ». Deux alpinistes, un pic déchiré, derrière les hautes montagnes des Écrins. Un glacier au creux des montagnes. La chaîne de montagnes. Les sommets, les crêtes. Les deux alpinistes cassent la croûte face au paysage majestueux, les hommes se tournent. Les deux hommes mangent, une hache est plantée dans le sol et une carte a été dépliée sur les cailloux. Deux personnes admirent le glacier et les hautes montagnes. Un petit cours d’eau coule sous la neige, au loin la chaîne de montagnes. Les deux hommes en contrebas, l’un replie la carte, le paysage derrière eux. Les hommes se rééquipent de leurs crampons, derrière eux la neige du glacier, un très grand pan raide de neige. Plans serrés, les hommes ajustent leurs crampons sur leurs bottes de marche. Au premier plan la pente de neige du glacier [n.doc : probablement le glacier de la Pilatte], les chaînes de montagnes se succèdent dans le lointain. Le glacier, les pentes sombres des montagnes, de la neige se détache par plaques. Au premier plan un rocher, les chaînes de montagnes en arrière-plan. La pente du glacier, la neige est sombre par endroit. Détails de la couche épaisse de neige gelée, au-dessus le flanc de montagne. Le glacier, la neige au milieu de la roche, détails de la paroi rocheuse, en dessous la neige, les deux alpinistes escaladent le relief raide, filmés depuis un point surélevé. Un homme grimpe la paroi, l’autre tient la corde en dessous. Autre vue des alpinistes, l’un descend prudemment à reculons la paroi très raide, en se tenant aux cordes installées. L’alpiniste arrive en bas de la paroi, il se laisse aller dans la neige.
Une main tourne une page, deux cartons surexposés de films précédents. Carton : « Les films – P – M – présentent ». Carton : « Neiges et nuages ». Les montagnes dont les sommets sont coiffés par d’épais nuages. Vue sur la vallée, les alpages, les sommets et les nuages. Les sommets [surexposé]. Les nuages au loin, au premier-plan un bosquet d’arbres. Les nuages dissimulent le sommet de la montagne.
Carton sur de la mousse : « Vers les Bans ». Deux alpinistes, un pic déchiré, derrière les hautes montagnes des Écrins. Un glacier au creux des montagnes. La chaîne de montagnes. Les sommets, les crêtes. Les deux alpinistes cassent la croûte face au paysage majestueux, les hommes se tournent. Les deux hommes mangent, une hache est plantée dans le sol et une carte a été dépliée sur les cailloux. Deux personnes admirent le glacier et les hautes montagnes. Un petit cours d’eau coule sous la neige, au loin la chaîne de montagnes. Les deux hommes en contrebas, l’un replie la carte, le paysage derrière eux. Les hommes se rééquipent de leurs crampons, derrière eux la neige du glacier, un très grand pan raide de neige. Plans serrés, les hommes ajustent leurs crampons sur leurs bottes de marche. Au premier plan la pente de neige du glacier [n.doc : probablement le glacier de la Pilatte], les chaînes de montagnes se succèdent dans le lointain. Le glacier, les pentes sombres des montagnes, de la neige se détache par plaques. Au premier plan un rocher, les chaînes de montagnes en arrière-plan. La pente du glacier, la neige est sombre par endroit. Détails de la couche épaisse de neige gelée, au-dessus le flanc de montagne. Le glacier, la neige au milieu de la roche, détails de la paroi rocheuse, en dessous la neige, les deux alpinistes escaladent le relief raide, filmés depuis un point surélevé. Un homme grimpe la paroi, l’autre tient la corde en dessous. Autre vue des alpinistes, l’un descend prudemment à reculons la paroi très raide, en se tenant aux cordes installées. L’alpiniste arrive en bas de la paroi, il se laisse aller dans la neige.
Les montagnes filmées à travers une fenêtre. Au premier plan, la façade du refuge ; un alpiniste s’approche, il tient une épuisette. L’homme entre, son épuisette à la main et en souriant, dans le refuge. La façade en grosses pierres du refuge, derrière les montagnes, les sommets, les nuages. La glace du glacier Blanc. Le ciel nuageux. Une petite cascade. Carton : « Glacier Blanc ». La neige du glacier, percée à des endroits par des rochers. Les pentes du glacier, la neige fait des strates, de nombreuses traces sombres dans la neige. Le glacier et les montagnes environnantes. Carton : « Angoisses ». La pente du glacier enneigée, un alpiniste passe encordé, suivi par deux femmes qui se tiennent à la corde. L’homme avance, les femmes enjambent une crevasse, le filmeur est le dernier encordé, la femme devant lui tient la corde. Le groupe avance dans le glacier, fissuré à plusieurs endroits. Les deux femmes passent devant le filmeur. Beaux paysages du glacier, les hautes montagnes sont couvertes d’épaisses couches de neige, de lumineux nuages dans le ciel. Le groupe fait une pause, on s’est débarrassé des affaires. Une femme retire son pull et rajuste ses vêtements, l’autre femme est assise, vue sur le glacier. Les reliefs escarpés du glacier. Les chaînes de montagnes se succédant dans le lointain. La neige épaisse du glacier au premier plan, les reliefs au loin. Les femmes descendent prudemment à travers les rochers. Les femmes sur le chemin, un homme descend derrière elle, au-dessus une barre rocheuse, les femmes avancent vers le filmeur, elles se tiennent au rocher en descendant. L’homme avec son épuisette arrive, vue sur la glace très épaisse du glacier, avec de nombreuses crevasses et fentes. Au loin, des alpinistes traversent un champ de neige. Un autre groupe entame l’ascension du sommet, les promeneurs se suivant à la file. Le groupe traverse le champ de cailloux. De petites fleurs blanches au milieu des rochers. Le biologiste [n.doc : Roger Buvat, ami de Pierre Piganiol et voisin de chalet] prélève des insectes dans une petite boîte en métal. Gros plan sur les mains de l’homme, il a attrapé un papillon avec sa pince et le présente sur un papier, l’animal semble encore bouger. Un cours d’eau de montagne s’écoule sur de la mousse. Un homme en tenue d’alpiniste [n.doc : il s’agit certainement de Pierre Piganiol, le filmeur].
Carton : « Glacier Noir ». De hautes montagnes dont les sommets sont couverts par des nuages, en contrebas dans la vallée le glacier, au premier plan une pente enneigée. Le brouillard occulte les montagnes. Les sommets rocheux déchirés. Carton : « Le temps se lève – c’est du beau fixe ! ». Le brouillard, on distingue difficilement les sommets et les montagnes enneigées à travers les nuages. Le groupe marque un arrêt, tout en restant encordé, on admire le paysage, bien qu’obstrué par le brouillard épais. Carton à nouveau : « Le temps se lève – c’est du beau fixe ! ». La neige du glacier. Un petit nuage passe en contrebas. On casse la croûte, les femmes mangent et rient. Carton à nouveau : « Le temps se lève – c’est du beau fixe ! ». Une femme encordée, elle tient un appareil photo à soufflet.
Carton : « Danses ». Carton : « Le 16 Août ». Des hommes dansent le Bacchu-Ber, une danse traditionnelle de Briançon avec des épées. Ils portent des costumes blancs, avec un nœud noir autour du cou et une ceinture rouge, ils tournent en rond, leurs épées sont jointes par leurs mouvements, la foule les entoure et les observe. Les hommes font des passes avec leurs épées, ils continuent à tourner, ils passent sous les épées des autres danseurs, tournent en rond sous le regard de la foule. Ils quittent le centre de la scène sous les applaudissements. La foule dans les rues de Briançon, des femmes portent des bonnets traditionnels, on discute avec les jeunes danseurs. Un enfant observe la scène debout dans une fenêtre, au-dessus des femmes sont attroupées sur le balcon de la maison. Les rues de Briançon sont remplies, un drapeau français flotte. Les danseurs de Bacchu-Ber s’avancent, le premier porte un drapeau, la foule les observe. De jeunes femmes en habits traditionnels s’avancent, portant des bonnets. Les jeunes femmes passent au milieu de la foule, suivies par les jeunes danseurs. Au milieu de la foule, deux femmes [n.doc : dont Monique Piganiol, portant des lunettes]. Beaux plans très rapprochés des jeunes danseurs et de la danse du Bacchu-Ber, les jeunes filles chantent assises derrière. Les jeunes hommes forment une étoile avec leurs épées, ils tournent et font montre de beaucoup de concentration. Un drapeau français flotte, on a accroché une couronne de fleurs également. Les jeunes femmes en habits traditionnels. Les danseurs et leurs épées. Vue sur les mains et les épées des hommes. Les épées sont au sol. Les hommes tournent et forment une ronde avec leurs épées. Ils tournent ensuite en tenant l’épée du danseur qui les suit sous leur bras. Ils effectuent de petits tours sur eux-mêmes. La danse filmée de près, les hommes sont concentrés, tournent et passent dans le champ filmé. Les hommes sautent, s’agenouillent dans le sable, focus sur leurs jambes qui frappent le sol, puis se relèvent. La danse. Carton : « Fin », une main referme le livre.