Feria de Nîmes
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Après la parade des gardians pour l'encierro, le fameux lâcher des taureaux dans les rues, le cinéaste Ralph Laclôtre assiste à la Feria de Nîmes en 1961. Le samedi 20 mai, à 15h30, la Grande Novillada, kyrielle de corridas avec des jeunes rejoneadores (cavaliers combattant le taureau avec un javelot), accueille les illustres frères Peralta, Angel et Rafael, Baldomero Martin Ramos (Terremoto de Malaga) et Armando Conde. Cherchant à mettre en valeur les canons de la tauromachie, le réalisateur parvient également à capturer un incident spontané - un homme est grièvement blessé lors de sa confrontation avec le taureau.
- Réalisateur.ice.sRalph LACLÔTRE
- Année(s)1951 à 1961
- Lieu(x)Nîmes (30)
- Durée00:12:35
- ColorationCouleur
- FormatFilm 9,5 mm
- SonMuet
- CollectionMyrtil LACLÔTRE-REGNAUT
- Numéro(s) de support(s)0298FN0091
PANO sur l'encierro (conduite des taureaux jusqu'aux corrales attenants à l'arène) devant le théâtre municipal de Nîmes [ndlr : édifice ravagé par un incendie l'année suivante]. Peña (groupe de supporters) brandissant des banderoles : "ZAPATILLA LA CADENA". Gardians sur leur mule. Les membres d'une banda (fanfare ambulatoire). Automobilistes et cyclistes circulant en sens inverse de la marche.
Les alguazils ôtent leur coiffe pour saluer la présidence. Les rejoneadors espagnols ANGEL et RAFAEL PERALTA font leur entrée sur scène avec leur cuadrilla (quadrille). La foule les acclame. Picadors, péons et membres de l'arrastre s'inclinent face à la loge présidentielle. Les frères PERALTA font des démonstrations avec leur monture respective dans le ruedo. Les toreros s'arment de banderillos. Passe. Ils tournent autour du taureau pour planter les banderillos dans le garrot du taureau. ANGEL PERALTA prépare l'estocade. Il brandit son verdugo (épée) pour porter le descabello (mise à mort du taureau par rupture du bulbe rachidien). Il lève les bras pour recevoir les acclamations de la foule. [06:11:16] Un péon réalise quelques passes avant de se faire percuter par les cornes du taureau. Les ruées l'envoient au sol. Il est assisté par des secouristes. D'autres péons viennent le remplacer puis les picadors entament le premier tertio. [06:41:01] BALDOMERO MARTÍN RAMOS (TERREMOTO DE MALAGA) harangue les spectateurs. Le taureau, meurtri par des banderilles, s'écroule. Un péon le tire par la queue pour le ranimer. Un de ses compères tente de l'attiser avec la capote. Véroniques successives (vues larges et gros plans). Il finit par porter l'estocade. Les spectateurs lui jettent des bouquets de fleurs et il salue la foule. [11:18:08] Nouvelles passes du novillero espagnol ARMANDO CONDE. Il se fait soulever par les cornes du taureau avant de retrouver l'équilibre. GP sur ses salutations à la présidence alors qu'il s'approche de la foule. Préparation de l'estocade.
PANO sur l'encierro (conduite des taureaux jusqu'aux corrales attenants à l'arène) devant le théâtre municipal de Nîmes [ndlr : édifice ravagé par un incendie l'année suivante]. Peña (groupe de supporters) brandissant des banderoles : "ZAPATILLA LA CADENA". Gardians sur leur mule. Les membres d'une banda (fanfare ambulatoire). Automobilistes et cyclistes circulant en sens inverse de la marche.
Les alguazils ôtent leur coiffe pour saluer la présidence. Les rejoneadors espagnols ANGEL et RAFAEL PERALTA font leur entrée sur scène avec leur cuadrilla (quadrille). La foule les acclame. Picadors, péons et membres de l'arrastre s'inclinent face à la loge présidentielle. Les frères PERALTA font des démonstrations avec leur monture respective dans le ruedo. Les toreros s'arment de banderillos. Passe. Ils tournent autour du taureau pour planter les banderillos dans le garrot du taureau. ANGEL PERALTA prépare l'estocade. Il brandit son verdugo (épée) pour porter le descabello (mise à mort du taureau par rupture du bulbe rachidien). Il lève les bras pour recevoir les acclamations de la foule. [06:11:16] Un péon réalise quelques passes avant de se faire percuter par les cornes du taureau. Les ruées l'envoient au sol. Il est assisté par des secouristes. D'autres péons viennent le remplacer puis les picadors entament le premier tertio. [06:41:01] BALDOMERO MARTÍN RAMOS (TERREMOTO DE MALAGA) harangue les spectateurs. Le taureau, meurtri par des banderilles, s'écroule. Un péon le tire par la queue pour le ranimer. Un de ses compères tente de l'attiser avec la capote. Véroniques successives (vues larges et gros plans). Il finit par porter l'estocade. Les spectateurs lui jettent des bouquets de fleurs et il salue la foule. [11:18:08] Nouvelles passes du novillero espagnol ARMANDO CONDE. Il se fait soulever par les cornes du taureau avant de retrouver l'équilibre. GP sur ses salutations à la présidence alors qu'il s'approche de la foule. Préparation de l'estocade.