MiraMIRAMémoire des Images Réanimées d'AlsaceCinémathèque régionale numérique
Le fonds Lohner, composé de deux films Super huit, nous conduit hors des frontières de l’Alsace, à l’étranger.
Dans les années 1970, le réalisateur, Jean-Daniel Lohner, effectue deux voyages, en Bulgarie et Turquie d’abord, puis au Sénégal. En pleine Guerre Froide, Jean-Daniel Lohner se rend en Bulgarie l’année 1974, date historique qui marque les 30 ans du pouvoir communiste dans le pays, intégré depuis 1944 au bloc de l’Est. L’Union soviétique saisit cette occasion pour démontrer sa puissance en organisant à Sofia une impressionnante manifestation. Chars armés de missiles, cortèges d’hommes et de femmes munis de pancartes et de drapeaux, jeunes filles et garçons en uniforme, défilent ainsi devant la caméra du réalisateur, faisant écho tragiquement à l’actualité.
Fonds Lohner © MIRA |
Au-delà de cette déclaration de force, Jean-Daniel Lohner fait un détour en Turquie à Istanbul où il dirige son objectif sur des monuments emblématiques de la ville comme le Palais Topkapi, la mosquée et le palais de Dolmabahçe ainsi que l’obélisque de Théodose et l’obélisque « muré » de l’hippodrome. En Bulgarie, de nouveau, il s’attarde dans d’autres lieux comme la ville de Plovdiv où il visite le musée ethnographique, mais aussi dans les montagnes au monastère de Rila, et enfin à Chipka et Choumen où l’on trouve, respectivement, le Temple-mémorial de la naissance du Christ et la mosquée Tombul.
Après l’Europe de l’Est, Jean-Daniel Lohner séjourne à Dakar, au Sénégal, où il passe devant l’Assemblée Nationale, le Palais présidentiel et ses soldats de la Garde Rouge. Il se rend ensuite à Bigona, au sud du pays, avant de revenir dans la capitale sur le marché de Sandaga et la place de la gare.
Fonds Lohner © MIRA |
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