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MiraMIRAMémoire des Images Réanimées d'AlsaceCinémathèque régionale numérique

Portraits de cinéastes
      • Portrait de cinéaste : Charles Waag

      • Par Sybille d'Hardemare
      • Portrait de cinéaste : Charles Waag
        • Fonds Waag © MIRA
      • Politique et engagé, le fonds Waag est composé de 10 films Super 8 sonores tournés entre les années 1970 et 1980. 

        Un cinéaste du politique

        Charles Waag est indéniablement un cinéaste de la mise en scène et du politique. Que ce soit sous la forme de reportage, de documentaire ou de fiction, ses films attestent d’une grande maîtrise des codes cinématographiques, où rien n’est laissé au hasard, où chaque détail compte. Une maîtrise qu’il met au service de son engagement politique. Membre du parti communiste, militant et syndicaliste, Charles Waag manie sa caméra comme outil de son activisme.

         

        Fonds Waag © MIRA

        La dyslexie

        Dans ce fonds de 10 films sonores tournés en Super 8, entre les années 1970 et 1980, on découvre un premier diptyque autour de l’école Saint Charles à Schiltigheim. Ces deux séquences jumelles abordent notamment la thématique de la dyslexie. Précurseurs, les professeurs exposent les manifestations de ce trouble du langage écrit aux parents, et vantent une pédagogie bienveillante — « il faut regarder positivement le cahier » dit l’un d’eux — et l’importance de l’implication des deux parents dans l’accompagnement des élèves.

         

        Fonds Waag © MIRA

        Drôle de mentalité : documentaires et reportages

        Un deuxième diptyque, intitulé Drôle de mentalité, présente, entre documentaire et mise en scène, la rencontre du monde bourgeois et ouvrier à l’occasion d’un repas. Les discours qui se confrontent révèlent les rapports de pouvoir et les fractures sociales : « chacun apprécie les choses d’après son milieu social » dit l’une des femmes bourgeoises inscrivant les rapports de hiérarchies jusque dans le goût culturel. La deuxième partie du film montre, quant à elle, des images de la zone portuaire du Rhin en pleine démolition. Lors d’un trajet en voiture on peut également entendre les discours racistes véhiculés par la radio, tels que « nous serons bientôt gouvernés par les arabes ». 

        Le film Strasbourg, notre ville, notre cadre de vie, prend la forme d’un reportage dénonçant, par la voix de René Bayeux, ingénieur à la Direction Départementale de l’Agriculture, et à cette époque secrétaire fédéral de l'organisation du Bas-Rhin, la politique d’urbanisation de la ville menée par le maire Pierre Pflimlin. Une politique qui force les classes populaires à se retirer dans les périphéries, faute de moyens face à l’augmentation des loyers.

         

        Fonds Waag © MIRA

        Fictions intimes et politiques

        Deux fictions sont également à voir dans ce fonds. La première, Les enfants de, témoigne de la vie quotidienne d'une mère au foyer s’occupant des enfants et de la maison. On peut dire qu’elle incarne ce que décrit Annie Ernaux dans La Femme gelée comme « la gardienne du foyer, la préposée à la subsistance des êtres et à l’entretien des choses », face à un mari absent. 

        Radicalement différente, la deuxième fiction, Le monde étrange et fascinant des animaux, est un hommage à Minet, le chat préféré de Charles Waag. Elle prend ici la forme d’un monologue énoncé par le chat lui même racontant la vie de ses congénères. 

         

        Fonds Waag © MIRA

         

        Enfin, cette collection s’achève sur trois films dédiés à son voyage dans la vallée du Rhin.

        Le sens du montage et de la mise en scène

        Du travail de Charles Waag, on peut retenir son engagement et sa façon de faire politiquement des films grâce à un grand sens de la mise en scène et du montage, notamment par l’utilisation qu’il fait du son, de la musique — classique et populaire — et des images photographiques. 

        Fonds Waag © MIRA

         

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