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      • Les sports aériens en Alsace

      • Par Lucile Pabois
      • Les sports aériens en Alsace
      • Les sports aériens font partie intégrante de la vie des Strasbourgeois et plus généralement des Alsaciens. La présence d’aéroclubs sur le territoire et la proximité du massif vosgien favorisent l’intérêt pour ces disciplines. À leurs débuts, celles-ci étaient limitées à une classe sociale aisée, mais au cours du XXe siècle, les sports de l’air se rendent progressivement plus accessibles, tout en conservant le même intérêt : la recherche de sensations uniques.

        L’aérodrome du Polygone : une porte d’entrée sur les sports de l’air

        L’aérodrome de Strasbourg-Neuhof, plus communément appelé l’aérodrome du Polygone, constitue l’épicentre du loisir aérien strasbourgeois. Si la plupart des archives issues des collections de MIRA montre une pratique civile des sports de l’air, d’autres nous rappellent le passé militaire de ce terrain construit en 1720.  Destiné à accueillir les manœuvres et les défilés des armées françaises puis allemandes, lors du rattachement au Reich, le territoire du Polygone reste consacré à la pratique militaire jusqu’en 1920. 

        Pendant trois siècles, l’aérodrome de Strasbourg-Neuhof est un véritable témoin régional des évolutions civiles et militaires de l’aviation ainsi que des sports aériens. C’est en effet sur ce terrain qu’ont volé les premiers aéronefs développés par Emile Mathis, strasbourgeois et constructeur d’automobiles et d’avions implanté dans le quartier de la Meinau. Il a également été l’organisateur du premier meeting aérien de la ville en 1910.

        Les collections de MIRA permettent d’observer une partie des changements de l’aérodrome durant le XXe siècle puisque le film le plus ancien remonte à 1936 et le plus récent aux années 1970.

        Dans le film Images de Nice - Fête aérienne au Polygone (1936) provenant du fonds Steegmann, les aviateurs ne lésinent pas sur les figures de voltige aériennes remémorant l’origine sportive de l’aviation. Lorsque les premiers avions ont été opérationnels au vol, les pilotes, encouragés par le désir d’aventure, ont très vite cherché à repousser les exploits sportifs et techniques. Les prouesses sportives des athlètes n’ont pas manqué de susciter l’intérêt de l’armée pour cette pratique. Progressivement, les deux univers se rapprochent et convergent, tout particulièrement à l’occasion de meetings aériens. Ces rencontres et ces compétitions sportives étaient les clés de voûte du développement de l’aéronautique puisqu’elles servaient de terrain d’expérimentation pour les nouvelles machines. Par ailleurs,  la présence de nombreux aviateurs et parachutistes militaires à la fête aérienne du Polygone (fonds Steegmann) témoigne du développement de l'aéronautique comme arme de combat suite au premier conflit mondial.

        Ces images attestent également que la pratique aérienne s’adresse avant tout à une classe sociale aisée : militaires gradés, hommes en costume trois pièces, femmes richement vêtues… Au même titre que l’automobile, le tennis, ou encore la lutte, l’aviation était considérée comme un sport réservé à une élite sociale guidée par l’excellence sportive et la recherche d’aventures. 

        La présence de parachutistes induit davantage l’origine militaire de la discipline. Ce n’est qu’à la suite de la Seconde Guerre mondiale que la pratique civile du parachutisme se développe. En effet, en 1946, lors du retrait des troupes américaines, celles-ci laissent leur matériel dans les aéro-clubs implantés à proximité des grandes villes invitant ainsi la société civile à s'en emparer et faire du saut en parachute une pratique ludique. Ce changement de fréquentation des aéroclubs est d’autant plus évident  dans les films du fonds Rapp datant des années 1970. Plus populaires, les meetings aériens attirent les curieux issus de différentes classes sociales.

         

        Robert Jenny, fonds Steegmann © MIRA

         

        Frédéric Rapp, fonds Rapp © MIRA

        Prendre de la hauteur

        Les aérodromes ne sont pas les seuls lieux où l’on peut pratiquer des sports de l’air. Pour certaines disciplines, comme le deltaplane ou le parapente, il est nécessaire de s’éloigner des villes afin de gagner de l’altitude.

        Le Delta Club des Cigogne en est un exemple. Fondé en 1975, il accompagne l’essor de la pratique du deltaplane, arrivée en France depuis les années 1960. Une séquence filmée par le cinéaste Francis Ringeisen présente ainsi,  à peine deux ans plus tard, en 1977, des membres du club préparant leur envol sur les hauteurs vosgiennes.

        De la même manière que le film Deltaplane (1961) du fonds Bueb, ces séquences sont idéales pour comprendre l’installation et les phases de décollage d’une aile delta. De plus, les cinéastes ne manquent pas de nous partager généreusement  la beauté du massif des  Vosges qui attire encore à ce jour de nombreux amateurs de vol libre. 

         

        Francis Ringeisen, fonds Dussourd © MIRA

         

        Charles Bueb, fonds Bueb © MIRA

         

        Le goût du risque

        Les films de MIRA nous rappellent aussi que voler n’est pas sans risques. Comme en témoignent  les images du film Accident planeur (1960) de Roger Klein, l’erreur humaine peut mettre en jeu la vie des aventuriers du ciel.

        Dans cette séquence, un planeur éventré réunit autour de lui une foule inquiète. Le pilote, visage ensanglanté, ne tarde pas à être pris en charge par les soignants de la Croix-Rouge Française...

         

        Roger Klein, fonds Klein © MIRA

         

        Ces films nous permettent donc d’embrasser un ensemble de disciplines sportives aériennes et ce qu’elles impliquent, à savoir : les lieux de pratique, la technicité et la rigueur nécessaires ou encore les risques encourus.

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