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MiraMIRAMémoire des Images Réanimées d'AlsaceCinémathèque régionale numérique

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      • Les écolièr.e.s de guerre

      • Par Odile Gozillon-Fronsacq
      • Les écolièr.e.s de guerre
        • Ordre d’évacuation. Proclamation du Général commandant la Vè armée, septembre 1939.
          @AVES (505 Fi 1026)
      • 1939, l’entrée en guerre : la mobilisation des hommes et l’évacuation de la zone frontière

        Les Alsaciens ont vécu la Première Guerre et souhaitent avant tout la paix. La ligne Maginot est censée protéger le Nord, l’Est et le Sud de la région d’une attaque allemande. Mais dès septembre 1938 une première mobilisation crée une tension extrême. Et le 1er septembre 1939, les Alsaciens sont mobilisés pour de bon, comme tous les Français. De plus, la région vit une évacuation organisée par le gouvernement français pour mettre à l’abri des populations de la zone frontière, dont Strasbourg. En trois jours 350 000 Alsaciens quittent leur maison, leur ferme, avec un maigre bagage, et gagnent des régions inconnues du Sud-Ouest et du centre de la France. Ces enfants-là n’iront pas à l’école pendant des mois…

        Evacuation des alsaciens
        L’évacuation des Alsaciens @CRDP

        La drôle de guerre

        Les évacués sont partis. Les enrôlés aussi. Les soldats font la guerre, mais surtout, ils attendent. C’est la « drôle de guerre ». On espère encore. Les soldats attendent des ordres, certains font face à des attaques locales. Les plus nombreux essaient de faire passer le temps. Un de nos cinéastes amateurs a filmé ces moments étranges.

        La Blitzkrieg et l’invasion

        En mai 40, les troupes allemandes passent à l’attaque. En quelques semaines toute l’Alsace est envahie et aussitôt les nazis s’emparent de toutes les instances de décision. Les Alsaciens, stupéfaits, voient arriver des soldats, des policiers, des administrateurs, qui prennent tout en mains, en violation de l'armistice signé le 22 juin. L’Alsace n’est pas seulement occupée, elle est annexée. Pour les nazis, l’Alsace est allemande, et doit donc être nazie, comme le reste du Reich.

        Rester ou rentrer ?

        Dès juillet 1940, les nazis souhaitent faire de la région une terre purement aryenne, et allemande. Les Alsaciens évacués sont poussés à revenir dans leur région d’origine. C’est un grand dilemme, dont le cabarettiste Germain Muller se fera le porte-parole sincère. Dans le même temps 33 000 « indésirables » sont expulsés : juifs, « asociaux » (homosexuels, handicapés, criminels…), et francophiles ou non aryens doivent quitter la région.

        Automne 1940 : à l’école nazie

        Juin 1940 : les écoliers quittent une école française et républicaine. Septembre 1940 : Ils font leur rentrée avec des livres tout neufs, écrits dans une écriture nouvelle, avec de nouveaux maîtres, et une idéologie résolument opposée à celle qui sous-tendait toute l’organisation de l’école française. Comment ces enfants ont-ils été façonnés par cette scolarité pensée par un régime totalitaire pour modeler de jeunes cerveaux et en faire de futurs maîtres du monde ? Comment ces petits écoliers ont-ils vécu le passage soudain à une école complétement différente ? Comment les adultes ont-ils pu oublier cette période fondatrice de leur intelligence du monde ? Ont-ils été marqués, consciemment ou non, par cette pédagogie ? Des Alsaciens-Lorrains ayant connu cette époque témoignent de cette histoire dramatique.

        Jeunes Alsaciens en guerre

        Les écoliers alsaciens sont soumis à l’école nazie. Puis, devenus adolescents, ils vont être mobilisés dans les organisations paramilitaires ou militaires du Troisième Reich.

        Le travail obligatoire

        En 1941 l’Alsace et la Moselle annexées par l’Allemagne nazie sont assujetties au RAD. Le Reischsarbeitsdienst (« Service du Travail du Reich ») s’impose aux jeunes garçons et filles, à partir de 17 ans : ils sont soumis à un travail obligatoire de six mois, pour des travaux agricoles ou la construction d’ouvrages militaires. Ils apprennent la discipline et s’entraînent physiquement.

        L’enrôlement au service de l’armée allemande

        Ensuite les garçons rejoignent la Wehrmacht (l’enrôlement des Alsaciens dans l’armée allemande est effectif en 1942), ou sont mobilisés dans les batteries anti-aériennes pour tirer sur les avions alliés. Ce dont nous témoigne Claude ERB ; comme tous ses camarades de 16 ans, en 1943 il ne fera pas la rentrée. Sans préavis, toute sa classe a reçu l’ordre de rejoindre sous 24 heures les soldats allemands qui les attendent à la gare. Du jour au lendemain, ils quittent l’école et leur famille pour servir l’armée allemande.

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