Congrès national du bâtiment à Strasbourg
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En 1957, Marcel Naubron participe au Congrès national du bâtiment, évènement corporatiste organisé, cette année-là, à Strasbourg. Ces images, filmées sur une pellicule 8mm couleur, dévoile le regard d’un filmeur, venu à Strasbourg pour le travail mais préoccupé à capturer l’Alsace des cartes postales.
Conservé par CICLIC, le film de Marcel Naubron, filmeur de la région Centre, offre un condensé de l’Alsace touristique à l'occasion de la participation de M. Naubron au Congrès national du Bâtiment organisé à Strasbourg en 1957.
Les premiers plans du film dévoile la façade du Rit’s, lieu emblématique du 7e art à Strasbourg qui ferma ses portes en 1987. Pour l’heure, le cinéma accueille le Congrès national du Bâtiment, auquel participe le filmeur. Une succession d’hommes en costumes en grandes discussions et pris dans milles embrassades prennent possession du quai, sous les regards interloqués de locaux à vélo et d’automobilistes cherchant à se frayer un chemin à travers cette foule inattendue.
Les conversations se poursuivent à la brasserie L’Aubette. Ici encore, le filmeur focalise son attention sur les participants en conciliabule, mais ce sont les enseignes emblématiques de la place Kléber, certaines aujourd'hui disparues, et le parking à ciel ouvert dans ce lieu emblématique de la ville, de nos jours exclusivement piéton, qui attire l'oeil.
Passées les discussions de travail obligatoire, le déplacement professionnel fait place à la découverte d’une Alsace de carte postale, qui se dévoile selon un circuit encore populaire avec des touristes aujourd’hui. Château du Haut-Koenigsbourg, vues pittoresques du village de Riquewihr, images incontournables de Colmar et Strasbourg... Bien que les marqueurs touristiques de la région ne semblent pas prendre une ride, le film contient inévitablement l’empreinte du passé.
Le film se clôt sur des images de deux foires-expositions, l’une dédiée à la construction et l’autre, au camping ! Ces dernières séquences aux couleurs chatoyantes, offrent un contrepoint esthétique mais comme le reste du film, elles prouvent que le tourisme, comme l’art de filmer en amateur, mêle des poncifs qui traversent les représentations avec un contexte personnel singulier qui déjoue les idées préconçues. Preuve que des regards précieux sont souvent contenus dans des évènements dépréciés par la grande Histoire, comme ici, ce déplacement professionnel anodin qui constitue, pourtant, une archive iconoclaste.
Manon Haag.
Les premiers plans du film dévoile la façade du Rit’s, lieu emblématique du 7e art à Strasbourg qui ferma ses portes en 1987. Pour l’heure, le cinéma accueille le Congrès national du Bâtiment, auquel participe le filmeur. Une succession d’hommes en costumes en grandes discussions et pris dans milles embrassades prennent possession du quai, sous les regards interloqués de locaux à vélo et d’automobilistes cherchant à se frayer un chemin à travers cette foule inattendue.
Les conversations se poursuivent à la brasserie L’Aubette. Ici encore, le filmeur focalise son attention sur les participants en conciliabule, mais ce sont les enseignes emblématiques de la place Kléber, certaines aujourd'hui disparues, et le parking à ciel ouvert dans ce lieu emblématique de la ville, de nos jours exclusivement piéton, qui attire l'oeil.
Passées les discussions de travail obligatoire, le déplacement professionnel fait place à la découverte d’une Alsace de carte postale, qui se dévoile selon un circuit encore populaire avec des touristes aujourd’hui. Château du Haut-Koenigsbourg, vues pittoresques du village de Riquewihr, images incontournables de Colmar et Strasbourg... Bien que les marqueurs touristiques de la région ne semblent pas prendre une ride, le film contient inévitablement l’empreinte du passé.
Le film se clôt sur des images de deux foires-expositions, l’une dédiée à la construction et l’autre, au camping ! Ces dernières séquences aux couleurs chatoyantes, offrent un contrepoint esthétique mais comme le reste du film, elles prouvent que le tourisme, comme l’art de filmer en amateur, mêle des poncifs qui traversent les représentations avec un contexte personnel singulier qui déjoue les idées préconçues. Preuve que des regards précieux sont souvent contenus dans des évènements dépréciés par la grande Histoire, comme ici, ce déplacement professionnel anodin qui constitue, pourtant, une archive iconoclaste.
Manon Haag.
- Réalisateur.ice.sMarcel NAUBRON
- Année(s)1957 précisément
- Durée00:15:56
- ColorationCouleur
- SonMuet
- Institution d'origineCICLIC