En 1958, le sous-officier René Thiébault, au service du général commandant les Forces françaises en Allemagne à Trèves (Trier), reçoit sa notification de départ pour l’Algérie. Il décide de partir sans sa famille, réduisant ainsi son temps de mobilisation de moitié. Le soldat est affecté à l’état-major de la 2ème DIM (Division d’infanterie motorisée), 10ème région militaire, qui correspond à l’Algérie française. Il est missionné à Bône, rebaptisé Annaba depuis l’indépendance algérienne, sur la côte Nord-Est de l’Algérie. Durant les deux mois d’été 1959, René organise les vacances de sa famille à Bône, dont ce film retrace l’épopée. Après avoir embarqué dans le paquebot Ville de Marseille, ils débarquent dans le port de Bône, où ils sont transportés en Jeep jusqu’à la casbah, lieu de leur villégiature, sous étroite surveillance militaire. Les enfants Thiébault goûtent le plaisir des siestes imposées par la chaleur torride puis profitent de la mer bleu azur, où Jean-Philippe, le plus jeune, apprendra à nager. Durant ces vacances, René choisit de faire découvrir Constantine à sa famille, zone à risque entourée par les montagnes où se terrent les soldats de l’ALN (Armée de libération nationale). Lors du retour en France, de nouveau à bord du Ville de Marseille, la famille profite d’une escale à Ajaccio pour visiter la maison de naissance de Napoléon Bonaparte avant de regagner Marseille.