De nombreux bateaux à voile voguent et se croisent le long des côtes de l'île. En arrière-plan, le relief terrestre et la présence d'un bâtiment militaire au cœur de la forêt polynésienne. [Entre 01:20 et 01:30, la caméra tremble] Des bateaux à moteur, plus rapides, sont aussi visibles sur la mer.

De haut en bas, la caméra s'attarde sur le porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc", alors amarré. Trois personnes sont visibles à bord. Ce navire se trouve à côté de nombreux bateaux de plaisance bien moins imposants. Un drapeau des États-Unis est visible à quai. Des membres du personnel en uniforme travaillent sur le navire français. Les images insistent sur différentes parties du bateau (ancre, tourelles, mitrailleuses).

De nombreux bateaux à voile voguent et se croisent le long des côtes de l'île. En arrière-plan, le relief terrestre et la présence d'un bâtiment militaire au cœur de la forêt polynésienne. [Entre 01:20 et 01:30, la caméra tremble] Des bateaux à moteur, plus rapides, sont aussi visibles sur la mer.

De haut en bas, la caméra s'attarde sur le porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc", alors amarré. Trois personnes sont visibles à bord. Ce navire se trouve à côté de nombreux bateaux de plaisance bien moins imposants. Un drapeau des États-Unis est visible à quai. Des membres du personnel en uniforme travaillent sur le navire français. Les images insistent sur différentes parties du bateau (ancre, tourelles, mitrailleuses).

A bord d'un avion militaire en vol, gros plan sur les hélices puis sur les nuages environnants. De retour sur terre, on distingue un navire français. C'est le Blavet L9009. Des conteneurs sont à quai. Sur une longue route, cinq avions militaires sont alignés. De part et d'autre de cette ligne droite se dressent plusieurs hangars. Difficilement, des hélicoptères sont reconnaissables dans un hangar bleu. On découvre ensuite un chemin qui mène jusqu'à plusieurs postes en construction.

Deux maisons au milieu de palmiers. Entre elles, un panneau "Défense de fumer". Puis un regroupement plus dense d'habitations, volets et portes ouvertes. Des personnes sont assises en tailleur, une dame accroche son linge. Un large chemin de sable s'ouvre, une famille (un adulte, quatre enfants, un chien) s'amuse devant sa maison. Un homme assis par terre joue de la guitare mais se cache avec son instrument lorsqu'il se rend compte qu'il est filmé.

Des enfants jouent sur un banc de pierre qui s'élance dans l'eau, d'autres nagent. La caméra montre une habitation collective neuve destinée à accueillir les militaires. Sur la plage, un homme se rapproche de l'eau, deux femmes s'en éloignent. Un autre type d'habitat est présenté: ce sont des maisons avec un toit en palmier. Depuis un quai, plusieurs personnes, dont des enfants, pêchent à la ligne, avec succès. Un homme prend soin de sa chienne. Elle-même s'occupe de trois petits chiots. Un chat est également présent.

Sur une base aérienne, un avion militaire avance lentement entre les nombreux autres avions stationnés. Un baraquement assez usé borde une route sur laquelle traverse un véhicule militaire. Au bord de cette route, des bâtons rouges et blancs s'élèvent. Furtivement, la caméra cible un chat couché sur une planche en bois, au milieu du désordre. Au cœur du baraquement, du linge est étendu, un vélo, stationné et une chaise, visible. Sur la piste, un avion puis un autre atterrissent. Enfin, une grue jaune, repliée et rouillée, avec l'inscription IOIM fait face à la mer.

Sur la plage, derrière un arbre, un animal de la taille d'un cheval s'échappe dès que la caméra l'aperçoit. Plusieurs hommes, de type européen et en maillot de bain, sont filmés un à un: le premier a les pieds dans l'eau, se baisse et attrape quelque chose. Au sommet d'un tas de sable, au pied des palmiers, un homme tient entre ses mains un appareil photo et fait des gestes suggestifs lorsqu'il remarque qu'il est filmé. Un autre, derrière un camion militaire, prend en photo le paysage. Après avoir balayé l'horizon, la caméra s'attarde sur un homme qui se trouve sur un îlot de cailloux, non loin de la plage. Au large se trouve une flotte militaire. Sur le sable, les images s'attardent sur un homme qui met les pieds dans l'eau. Lorsqu'un autre se rend compte qu'il est filmé, il fait un bras d'honneur à la caméra. Le dernier s'éloigne de la plage, palmes et tuba à la main.

Après dix secondes de blanc, la caméra se pose sur une plage qui accueille un hélicoptère et de nombreux barils militaires. Près du véhicule, de nombreuses personnes habillées en civil. Plusieurs se tiennent sur les patins de l'hélicoptère. Au premier plan, plusieurs hommes, assis, regardent au loin. Le plan suivant est consacré à l'explosion nucléaire qui a lieu au large. Entre les palmiers, la lumière éclatante n'est pas impressionnante mais elle reste tout à fait visible au loin.

Panorama sur le village, ses palmiers, son allée principale et l'église Notre-Dame de la paix de Tureïa. Peu de gens sont présents, il y a surtout des chiens. Les petites maisons individuelles sont très espacées et se ressemblent beaucoup. Les chiens continuent de s'amuser devant l'église puis des fidèles sortent du bâtiment. Qu'ils soient adultes ou enfants, ils sont tous habillés assez élégamment. Plusieurs d'entre eux s'asseyent, formant des cercles, et semblent simplement discuter ou caresser les chiens. Une femme polynésienne lance une noix de coco vers la caméra. Dernier panorama sur des maisons.

Pendant près de deux minutes, la caméra enregistre le panache de fumée qui émane de l'essai nucléaire et forme progressivement un champignon. Il n'a de cesse de s'étendre et de prendre de la hauteur, même si le vent oriente sa direction. Un hélicoptère traverse le champ entre 18:30 et 18:36. Une mauvaise manipulation avec la caméra obstrue le champ entre 18:56 et 19:19.

Au cœur de la végétation, un homme avec une longue barbe, en uniforme militaire à manches et bas courts, tiens au dessus de sa tête une pierre plate, assez déformée. Autour de son cou, un collier polynésien blanc. Rieur, il feint de lâcher la pierre sur un des trois hommes qui l'accompagnent. Dans le sable il creuse un petit trou pour y faire tenir la pierre à la verticale. Elle se trouve à côté d'autre pierres de couleur claire et de forme semblable. Sur la plus proche est inscrit "ROBIER Roger 76-47" et d'autres inscriptions peu lisibles. La pierre nouvellement posée est au nom de "SIC David". Après l'avoir déposée, l'homme se relève, fait un bras d'honneur à la caméra et pose fièrement. Il dépose probablement cette pierre car il s'apprête à quitter l'île.

Un pick-up bâché s'en va tandis que la caméra le filme depuis une remorque en route. S'en suit le pot de départ de l'homme barbu. Il salue par la bise plusieurs personnes et continue à fanfaronner une bière à la main. Il reçoit deux nouveaux colliers polynésiens de la part d'un civil et d'un autre militaire. Il en a désormais beaucoup autour du cou. La caméra zoome sur lui, il la salue avec légèreté. Sa barbe semble effrayer plusieurs femmes et il en joue. Il s'approche d'elles et leur frotte le visage avec. C'est au tour de plusieurs autres militaires de lui faire la bise. Ils semblent le féliciter. Le barbu est très à l'aise devant la caméra. Il multiplie les regards et prévient les invités qu'ils sont enregistrés. Sa femme et sa fille ont reçu autant de colliers que lui, il les présente en quelque sorte face caméra. Zoom sur l'enfant. Des plans plus larges permettent de constater qu'ils sont nombreux à participer à ce pot de départ.