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Luttes militantes écologistes à Marckolsheim et Wyhl am Kaiserstuhl

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Nous renseignant sur la fervente opposition des militants écologistes aux usines énergétiques de Marckolsheim et Wyhl am Kaiserstuhl, ces images amateures datant de 1974 prennent la forme d'un documentaire à charge contre les représentants politiques qui soutiennent une industrie déjà critiquée pour ses effets sur l'environnement et la santé. Composé de coupures de presse et de photographies d'époque, le film poursuit des fins militantes. Grâce à un montage ingénieusement didactique et politique, il retrace ainsi la micro-histoire et l'activisme multiforme du mouvement écologique rhénan des années 1970, dépassant les frontières et se développant aussi bien sur le terrain que dans les esprits. Ces militants écologistes - dont la provenance va bien au-delà de l'Alsace et de la Bade - fondent non seulement une revue clandestine venant informer l'opinion publique et caricaturer les hommes politiques locaux tels que Pierre Pflimlin et Jean Sicurani, mais occupent aussi les sites et les rues. Des militants comme Balthasar Ehret, Marie-Reine Haug ou encore Siegfried Göpper, présents dans le film, participent pleinement à créer un effet de bascule dans la poursuite des projets industriels jugés écocidaires. Ce mouvement populaire finira d'ailleurs par obtenir justice avec l'interdiction des constructions de l'usine de plomb de Marckolsheim et la centrale nucléaire de Wyhl à la suite des contestations.

  • Time code départ
  • 00:00:00:00
  • Time code fin
  • 00:05:22:02
  • Durée 00:05:22:02
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Front de résistance contre les projets nucléaires en Alsace et Bade allemande [1974]
Un jeune homme brandit une pancarte sur laquelle sont renseignées les inscriptions suivantes : "DR STUTTGARTER HERRE ZU KÜND UN WISSE AN DR KAISERSTÜHLER MIEN IHR EUCH D'ZÄHN RÜSBISSE" [Monsieur le Maire de Stuttgart, faites entendre et savoir au Maire de Kaiserstuhl que vous allez mordre la poussière]. Un autre écriteau fait mention de la centrale nucléaire de Kaiserstuhl. Une carte géographique de la Bade-Wurtemberg remplit le cadre. Un tract communique l'expansion des sites nucléaires entre 1970 et 1985 (prévisions). [Stop-motion] Des flèches rouges indiquant les projets nucléaires sur la carte. Photographies successives de Wolfgang Zimmer (maire de Wyhl) au téléphone. Cortège de tracteurs dans les plaines du Kaiserstuhl. Banderoles "LIEBER HEUTE AKTIV ALS MORGEN RADIOAKTIV" [Il vaut mieux être actif aujourd'hui que radioactif demain]. "PROF. SIEGEL KARTOFFEL BRAUCHEN MEHRSONNE ALS DIE REBEN... OHO !!" [Professeur Siegel, les pommes de terre ont besoin de plus de soleil que les vignes] : référence à Léon Siegel, membre du conseil municipal de Marckolsheim et un des meneurs de la résistance l'implantation de l'usine chimique du groupe allemand Chemische Werke Munchen (CWM). "KAPITAL NOCH SIND WIR DEINE KNEDDE NICHT" [Capital, nous ne sommes toujours pas vos serviteurs]. Hommes cavaliers arborant une faux et un costume de Faucheuse [double référence : métier agricole et allégorie de la Mort - ndlr]. Conférence de presse avec Rudolf Eberle - Ministre de l'Économie et des Transports du Land de Bade-Wurtemberg - ? et ses associés. Journalistes et militants prenant des notes. Manifestants avec pancarte : "EBERLE PROFIT STREBERLE" [Eberle : nerd du profit]. Les contestants et la marche des slogans devant le bâtiment où se tient la conférence de presse : "LANDESREGIERUNG BADENWERK" [Gouvernement du Land de Badenwerk (l'entreprise énergétique à la tête des projets nucléaires et aujourd'hui connu sous le nom de EnBW) - ndlr]. Foule de militants. Revendications : "KKW NEIN", "WIR SIND KLEIN VERSUSCHKANINSCHEN" (nous ne sommes pas des cobayes). Militants français faisant référence au projet parallèle ayant lieu à Fessenheim : "FESSENHEIM MORT DE L'ALSACE". Déclaration des 21 initiatives citoyennes à destination de la population du Bade-Alsace. Représentation du jardin nucléaire prenant forme dans les régions frontalières du Bade et de l'Alsace (Marckolsheim, Wyhl, Colmar, Fribourg-en-Brisgau). Tract faisant état de l'urgence. Manifestants sabotant les chantiers. Texte extrait d'une revue militante : signé Jean-Pierre Piela [actuel maire de Breitenbach - ndlr], celui-ci compare le préfet du Bas-Rhin, Jean Sicurani, à un loup se faisant passer pour un mouton [le nom du maire de Strasbourg, Pierre Pflimlin, apparaît également dans le texte] et appelle à une occupation des sites "sans violence, sans trouble et sans injure". Manifestants arrivant sur le site.
  • Time code départ
  • 00:05:22:03
  • Time code fin
  • 00:11:49:18
  • Durée 00:06:27:15
Visionner
Occupation du site de Marckolsheim par des militants écologiques français et allemands [September 1974]
[Caméra embarquée] Arrivée dans le terrain défriché de Markolsheim (là où doivent avoir lieu les chantiers). Engins agricoles alignés. Hommes, femmes, enfants, tout âge confondu, se tiennent près des tracteurs. Banderoles : "DEUTSCHE UND FRANZOSEN DIE WACHT AM RHEIN" [Les Allemands et les Français veillent sur le Rhin"], "NON À LA CHEMISCHE WERKE" [Non à l'usine chimique]. PANOS successifs sur les rassemblements militants. Dizaines de voitures stationnées sur le bord de la route. Tricoteuses avec foulards noués et bonnets. Hommes lisant le journal et tentant de se réchauffer. Un groupe d'occupants pellètent des graviers par-dessus les flaques d'eau pour se débarrasser de la gadoue. Jeunes musiciens - un joueur de tam-tam et un trompettiste - près d'un feu de camp et du slogan "SOS PLAINE DU RHIN". Un homme porte une veste sur laquelle est taguée : "NON À CMW" [du nom de l'usine souhaitant lancer une centrale à Marckolsheim, Usine chimique de Munich]. Enfants maniant la pelle. Des tentes et des abris ont été installés sur le site. Des enfants regardent des poules dans un petit enclos. De jeunes hommes déjeunent à proximité d'une caravane française avec affiche française : "MARCKOLSHEIM NE SE LAISSE PAS METTRE DU PLOMB DANS L'AILE". Vue rapprochée sur la Frendschaft's Huss [dans laquelle chanteurs, poètes et groupes de la région alsacienne joueront en alémanique le 9 février 1975, après l'abandon du projet par l'État français]. Intérieur de la hutte (et son toit ouvert). Feu de camp.

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