L'Allemagne à la Libération
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Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule face aux Alliés. Au sortir de la guerre, Pierre Piganiol est chargé de la « liquidation » du réseau d’informations Vélite-Thermopyles (qu’il a monté avec des camarades de l’ENS), c’est-à-dire faire reconnaître par l’État les services rendus par ces personnes engagées pendant la guerre. Il est également envoyé en Allemagne par l’armée pour retrouver des archives industrielles ainsi que des brevets scientifiques spoliés par les Allemands. C’est son périple en Allemagne pour s’accomplir de cette tâche que ce film retrace.
Ce circuit commence à Saint-Dizier, en Haute-Marne, où l’on célèbre la Libération. Puis, c’est la traversée du Rhin sur un pont flottant, établi en avril 1945 par les Alliés : on aperçoit dans le fleuve le pont de l’Europe détruit par les Allemands en novembre 1944. Outre-Rhin, on découvre des villes allemandes sous gouvernements militaires des Alliés, marquées par la présence de nombreux soldats. Le groupe fait un premier arrêt dans la ville sévèrement détruite de Fribourg-en-Brisgau. Les soldats fouillent minutieusement les décombres de l'Institut de physique et chimie de la ville, à la recherche de documents. Cette mission mène Pierre Piganiol et ses compagnons jusqu'à Sigmaringen, où siégea jusqu'au 22 avril 1945 le gouvernement en exil de la France de Vichy. D'après les souvenirs du fils du chimiste, nombre de documents furent retrouvés dans le château de Hohenzollern. Sur le chemin du retour, les soldats traversent des villes en ruines : les vues panoramiques de Stuttgart montrent l'ampleur de la destruction, tandis qu'en France, la ville de Saint-Dié-des-Vosges porte également les séquelles de la guerre.
- Réalisateur.ice.sPierre PIGANIOL
- Année(s)1945 précisément
- Durée00:20:36
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 9,5 mm
- SonMuet
- CollectionRaymond PIGANIOL
- Numéro(s) de support(s)0116FN0008
[n.doc : ces cartons sont ceux d’un autre film] Une main tourne les pages d’un livre. Carton : « Pâques à Macherin ». Carton : « Les Conquérants de la Dame Jeanne ». Carton ; « Les uns rentrent... ». Carton « Les films – P-M – présentent ». Carton : plan en plongée sur les lettres posées sur un sol carrelé « Allemagne 1945 Mai ». Magazines et journaux français. Plusieurs numéros de « L’armée française au combat », un numéro spécial de Noël 1944 avec drapeau tricolore, puis le numéro d’avril 1945, avec en couverture un soldat devant un drapeau français et une croix de Lorraine. Puis, une revue intitulée « étapes de la victoire » avec un dessin de char d’assaut. Enfant, le journal France-Soir titré « Capitulation imminente ». Gros plan sur la une de France-Soir, on peut lire : « Capitulation imminente. Daenitz et Montgomery se sont rencontrés ». Gros plan sur la une de Die Mitteilungen, on peut lire : « Kapitulation ! Das OKW unterzeichnet die bedingungslose Kapitulation ». Carton « Jour V à Saint Dizier ». Un attroupement devant l’hôtel de ville de Saint-Dizier, le balcon richement décoré de drapeaux français et d’insignes tricolores avec les initiales de la République Française. Le bâtiment est également décoré d’inscriptions lumineuses, qui forment les mots « Fraternité » et « Liberté » sur le fronton du bâtiment, ou encore des étoiles, ainsi que les initiales RF. La foule, hommes, femmes et enfants de tous âges sont réunis devant la mairie. Gros plan sur l’inscription lumineuse « Vive De Gaulle » qui orne l’hôtel de ville. Gros plan sur un balcon d’angle qui porte un encart « médailles militaires » ; des femmes et des filles portent des drapeaux français avec des messages brodés. Gros plan sur un pneu crevé d’une voiture [n.doc : certainement une Citroën à traction avant], deux hommes sont à genoux, dont l’un en tenue de militaire. Les deux hommes essayent de réparer la voiture, le militaire utilise un cric, l’autre homme tient un cric à la main. Trois hommes sont autour de la voiture en panne en rase campagne.
Carton « Rhin ... » sur un tissu rayé. Caméra embarquée dans un véhicule, passage au niveau d’un panneau sur lequel on peut lire : « LE RHIN. Pont lancé par le 180e bataillon du génie le 19 avril 1945 ». De nombreux soldats américains en casque travaillent sur le bord de la route. Passage du pont en bois, vue sur le camion de devant et sur le pont en fer, parallèle au pont en bois. Vue au loin sur le pont de l’Europe détruit plus haut sur le fleuve. Maison à colombages faisant l’angle d’une rue, boutique avec enseigne « Kaufhaus Richter », plan panoramique horizontal, quelques passants, à côté un magasin portant l’enseigne « C. Blum-Jundt », dont les fenêtres sont fermées par des plaques en bois. [n.doc : il s’agit d’un magasin de prêt-à-porter basé à Emmendingen sur la Marktplatz] Plan rapproché sur le drapeau français sur la place du marché à Emmendingen, puis sur un groupe de quatre hommes portant des seaux et marchant en rythme. Un groupe de soldats prend, parmi eux des soldats coloniaux, [n.doc : peut-être des tirailleurs marocains], plan panoramique horizontal, l’un des soldats portant lunettes et fumant la pipe est accoudé à la portière d’une voiture, il sourit à l’opérateur, l’un des soldats portant un turban salue au garde à vous son supérieur. L’un des soldats en habit colonial pose à côté de la voiture, un soldat passe derrière lui en fumant.
[n.doc : ces cartons sont ceux d’un autre film] Une main tourne les pages d’un livre. Carton : « Pâques à Macherin ». Carton : « Les Conquérants de la Dame Jeanne ». Carton ; « Les uns rentrent... ». Carton « Les films – P-M – présentent ». Carton : plan en plongée sur les lettres posées sur un sol carrelé « Allemagne 1945 Mai ». Magazines et journaux français. Plusieurs numéros de « L’armée française au combat », un numéro spécial de Noël 1944 avec drapeau tricolore, puis le numéro d’avril 1945, avec en couverture un soldat devant un drapeau français et une croix de Lorraine. Puis, une revue intitulée « étapes de la victoire » avec un dessin de char d’assaut. Enfant, le journal France-Soir titré « Capitulation imminente ». Gros plan sur la une de France-Soir, on peut lire : « Capitulation imminente. Daenitz et Montgomery se sont rencontrés ». Gros plan sur la une de Die Mitteilungen, on peut lire : « Kapitulation ! Das OKW unterzeichnet die bedingungslose Kapitulation ». Carton « Jour V à Saint Dizier ». Un attroupement devant l’hôtel de ville de Saint-Dizier, le balcon richement décoré de drapeaux français et d’insignes tricolores avec les initiales de la République Française. Le bâtiment est également décoré d’inscriptions lumineuses, qui forment les mots « Fraternité » et « Liberté » sur le fronton du bâtiment, ou encore des étoiles, ainsi que les initiales RF. La foule, hommes, femmes et enfants de tous âges sont réunis devant la mairie. Gros plan sur l’inscription lumineuse « Vive De Gaulle » qui orne l’hôtel de ville. Gros plan sur un balcon d’angle qui porte un encart « médailles militaires » ; des femmes et des filles portent des drapeaux français avec des messages brodés. Gros plan sur un pneu crevé d’une voiture [n.doc : certainement une Citroën à traction avant], deux hommes sont à genoux, dont l’un en tenue de militaire. Les deux hommes essayent de réparer la voiture, le militaire utilise un cric, l’autre homme tient un cric à la main. Trois hommes sont autour de la voiture en panne en rase campagne.
Carton « Rhin ... » sur un tissu rayé. Caméra embarquée dans un véhicule, passage au niveau d’un panneau sur lequel on peut lire : « LE RHIN. Pont lancé par le 180e bataillon du génie le 19 avril 1945 ». De nombreux soldats américains en casque travaillent sur le bord de la route. Passage du pont en bois, vue sur le camion de devant et sur le pont en fer, parallèle au pont en bois. Vue au loin sur le pont de l’Europe détruit plus haut sur le fleuve. Maison à colombages faisant l’angle d’une rue, boutique avec enseigne « Kaufhaus Richter », plan panoramique horizontal, quelques passants, à côté un magasin portant l’enseigne « C. Blum-Jundt », dont les fenêtres sont fermées par des plaques en bois. [n.doc : il s’agit d’un magasin de prêt-à-porter basé à Emmendingen sur la Marktplatz] Plan rapproché sur le drapeau français sur la place du marché à Emmendingen, puis sur un groupe de quatre hommes portant des seaux et marchant en rythme. Un groupe de soldats prend, parmi eux des soldats coloniaux, [n.doc : peut-être des tirailleurs marocains], plan panoramique horizontal, l’un des soldats portant lunettes et fumant la pipe est accoudé à la portière d’une voiture, il sourit à l’opérateur, l’un des soldats portant un turban salue au garde à vous son supérieur. L’un des soldats en habit colonial pose à côté de la voiture, un soldat passe derrière lui en fumant.
Entrée de l’école municipale des arts et métiers de Fribourg-en-Brisgau, siège du gouvernement militaire. Un soldat monte la garde tandis que deux gendarmes français fument la cigarette et discutent. Sur le panneau on distingue en français et en allemand « Entrée réservée aux Alliés…./Eintritt …». Vue sur la façade très travaillée, une banderole avec l’inscription « gouvernement militaire » a été installée sur le balcon et on peut lire sur la façade en lettres gothiques : « Städtische Gewerbeschule », au premier plan un drapeau français. Un groupe de militaire passe. La grande artère Kaiser-Joseph-Strasse ; au loin vue sur la Martinstor côté sud, activité de la ville, une ambulance passe. Retour devant la Gewerbeschule, des soldats photographient le bâtiment, vue sur la façade, en hauteur le drapeau américain flotte. Vue sur un champ de ruines, une partie de la ville a été détruite. Plan panoramique horizontal, deux personnes marchent à travers les décombres d’autres personnes observent les ruines à travers un grillage, quelques arbres tiennent encore debout dans ce parc ; à gauche un grand bâtiment partiellement détruit. Gros plan sur une colonne sur laquelle est inscrit « 38. Physik. Chem. Institut ». Vue sur certaines parties de la façade qui tiennent encore debout. Panorama sur la ville détruite avec la Forêt-Noire à l’arrière-plan, la ville est un champ de ruines, au loin seule la cathédrale semble intacte. Carton : « Staudinger - Fribourg ». Un homme en costume, accompagné par un jeune homme avec une serviette en cuir sous le bras, s’écarte des décombres, qu’une femme et un militaire observent. [n.doc : l’homme pourrait être Hermann Staudinger ?] La femme et deux hommes dans les décombres, un militaire escalade un talus de décombres. Vue sur la Schwabentor côté nord, intacte, de gros tas de décombres sont juchés dans la rue, plan panoramique vertical sur la tour. Plan rapproché sur l’horloge et le haut de la tour, panoramique vertical. Vue panoramique sur Fribourg depuis la Kanonenplatz en contre-jour, belle vue de la cathédrale.
Une voiture roule sur une route de montagne arborée. Panorama sur la Forêt-Noire. Le groupe de soldats est arrêté au bord d’une route forestière en montagne. L’un d’entre eux pointe un fusil en contrebas de la route. Paysage et ferme typiques de la Forêt-Noire ; les sommets encore enneigés à l’arrière-plan. Vue sur les reliefs vallonnés de la Forêt-Noire Dans un village, une mairie, « Rathaus », en Forêt-Noire, arbore un drapeau français sur sa façade.Un canon se trouve devant le bâtiment, au premier-plan un panneau décoré d’un toit et de deux personnages en habits traditionnels. Un empilement de caisses en bois au pied d’un arbre. Une grande ferme typique (grand toit et nombreuses petites fenêtres de toit) sur un terrain clôturé, longé par un chemin. Une femme est assise à côté de son vélo et deux autres s’approchent. Un soldat est accoudé à une rambarde ; en arrière-plan, les reliefs de la Forêt-Noire. Carton : « L’ASCENSION – Forêt-Noire ». Rue animée, certainement sortie d’église, des femmes endimanchées et coiffées de chapeaux passent et regardent l’opérateur, un militaire sort de son véhicule. Un jeune homme en compagnie de son grand-père, suivis un peu plus loin par un groupe de femmes, vêtues de jupes fleuries et de chapeaux. Les femmes en habits locaux passent. Un groupe de femmes portant des jupes richement décorées de fleurs. Un groupe d’adolescentes pose devant une fontaine avec un garçon, les filles portent toutes des chapeaux. Deux femmes en habits traditionnels s’avancent en compagnie de nombreux enfants, les petites filles portent des vêtements à carreaux. Animation dans la rue, des femmes en habits traditionnels passent, un homme fume, des militaires discutent. Un groupe de femmes, de jeunes filles et d’enfants passent, elles portent des jupes traditionnelles et des chapeaux typiques.
Carton « … et Danube ». Un homme observe l’eau tumultueuse depuis un pont dans un village, il allume une cigarette. Le Danube passant dans le village.
Un camion avec une benne remplie, deux hommes sont sur le tas et font passer des paquets, autour du camion de nombreux enfants sont réunis, jouent ou attendent et des soldats discutent. Carton « Lac de constance ». Vue sur le lac de Constance, à contre-jour, un homme ramant dans une barque passe. Deux soldats au bord du lac, près d’un grand arbre. L’un d’entre eux avance vers l’opérateur. Les soldats continuent à distribuer des paquets. Les soldats font passer ce qui ressemble à des pains, sur le bâtiment on peut lire l’enseigne « Städt. Reise- u. Verkehrsbüro ». Dans une rue pavoisée de drapeaux blancs [n.doc : peut-être surexposé, drapeaux américains ?], un militaire régule la circulation. Une rue de la ville, un camion s’approche.
Carton « Matin à Sigmaringen ». Le château de Sigmaringen, un drapeau français a été hissé sur le toit. Plans zoomés sur le château. Vues du château dans la ville. La façade d’une maison avec des blasons peints. Gros plan sur les blasons : on reconnaît un blason avec un éléphant, de gauche à droite : « Sigmaringen », « Helfenstein », « Montfort », « Habsburg »,…, « Werdenberg ». Autre point de vue sur le château, filmé depuis la ville, en contre-plongée. Au premier-plan le Danube, en arrière-plan le château domine la petite ville. Vue sur les quais du Danube, de petites maisons, un ponton en bois, un homme et un enfant se croisent. [plan surexposé] Le château en hauteur, un pont en fer sur le Danube en contrebas. Le château en hauteur, vu en contre-plongée. Les silhouettes du château et de la ville se découpent en contre-jour.
Place de l’hôtel de ville (Rathausplatz) à Tübingen, une grande fontaine se tient en son centre, vue sur les façades décorées des bâtiments de la place, tout particulièrement l’hôtel de ville, les habitants de la ville vaquent à leurs occupations, vue sur le toit de l’hôtel de ville. Un groupe de militaires discutent devant un bâtiment qui porte une bannière « Gouvernement militaire » et qui arbore les drapeaux américain, français et britannique. Une petite rue en pente de la ville, façades de bâtiments dont des boutiques. Une grosse Jeep américaine sur la place de l’hôtel de ville, un soldat monte à son bord. Des soldats discutent à l’entrée d’un bâtiment à colonnades. Une rue de la vieille ville, une église, des façades de boutiques. Des militaires discutent entre eux dans la rue. Façade ensoleillée de l’hôpital universitaire « Chirurgische Universitätsklinik », des voitures sont garées dans la cour, contre-plongée sur les nombreux étages du bâtiment moderne, au sommet un drapeau français flotte au vent. Un bâtiment détruit et éventré, en arrière-plan un immeuble et derrière la forêt. Deux hommes sur le terrain vague, le militaire photographie les décombres. Un soldat marche à travers le terrain vague. Un soldat passe devant l’opérateur, un bâtiment rectangulaire et deux cabines téléphoniques sont partiellement détruites. L’extrémité de l’immeuble est détruite, le toit s’est effondré, la charpente en partie apparente.
Le château des Hohenzollern à Bisingen, au sommet d’une colline. Paysage, au loin le château sur la colline, un groupe de personne s’avance sur un chemin au premier plan. Une porte richement sculptée, peut-être l’entrée du château, une voiture type Citroën traction avant sort du passage. L’entrée principale du château, la voiture passe sous la porte, focus sur une petite tourelle à l’angle des remparts. [surexposé] maisons à colombages, le clocher d’une église gothique, au premier plan de la végétation. Façade du bâtiment à colombage, des arbres, au loin la ville. Un soldat américain semble poser, cigarette à la main, un autre soldat entre dans le champ.
Carton : « Stuttgart ». Vue panoramique sur la ville de Stuttgart, en partie détruite. Plan serré sur la ville, un clocher tient encore debout au milieu des bâtiments détruits, on distingue un autre clocher, plan panoramique vertical. Autre aperçu de la ville, les bâtiments sont en grande partie détruits. Vue plus large de la ville de Stuttgart et de ses hauteurs. Un parc ou un jardin sur une colline de la ville. Plan zoomé, une partie de la ville peu démolie. Vue générale sur la ville, certains bâtiments sont détruits. Une rue de Stuttgart dont les immeubles sont détruits, la chaussée est jonchée de décombres en tas. La façade détruite d’un bâtiment, vue sur la rue. Un immeuble en partie effondré, les étages sont affaissés les uns sur les autres, la voiture avance lentement au pied de l’immeuble. Des bâtiments détruits. De nouveau depuis un point de vue en hauteur, vue sur la ville de Stuttgart. Vues sur la ville et au loin les montagnes.
Quatre hommes, dont trois en tenues militaires, sont affairés autour de leur voiture, dont le capot a été enlevé. La voiture est garée sur le bas-côté, les hommes bricolent, une autre voiture est garée un peu plus loin. Vue sur le pont de l’Europe en partie détruit. Vue sur le pont en bois depuis l’arrière de la voiture en mouvement. Une colonne de soldats portant de gros sacs ainsi que leurs affaires. Les soldats avancent sur le bord de la route. Depuis un pont, on voit les soldats passer sur la route, on peut lire sur un bâtiment « Strassburger ... ». Les soldats traversent le pont en courant avec leurs affaires.
Plusieurs panneaux écrits en français et en anglais, disposés devant des murets de pierres. On peut lire : « En 5 jours Le Boche / During 5 days the Boches ». Travelling sur une autre « Incendia volontairement / have intentionnaly burnt down ». Troisième pancarte «Saint-Dié marraine de l’Amérique / Saint-Dié the god-mother of America ». Des bâtiments de la ville de Saint-Dié-des-Vosges détruits. Au premier-plan le champ de murets en pierre, une bâtisse détruite à l’arrière-plan. Le pont de la République partiellement détruit [n.doc : il a été dynamité en 1944], les immeubles sont également en partie en ruines. Les quais de la Meurthe, vue sur la ville. Une voiture est stationnée rue d’Alsace, deux hommes attendent à côté de l’automobile. Vue de la rue Gambetta qui mène à la gare, une femme promène son chien et s’abrite sous une ombrelle. La Meurthe coule, scintillante. Vue de la ville en contre-jour. Une rue dont les immeubles sont en ruines.